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ET SI L’AMI IMAGINAIRE DE VOTRE ENFANT DEVENAIT... VOTRE PIRE ENNEMI ?
Je m’appelle Vadim et j’ai cinq ans. Mon petit frère s’appelle Nathan. Maman dit toujours que, de nous deux, c’est moi le plus sage. Mon grand frère s’appelle Volodya. Maman n’aime pas trop quand je parle de lui. D’après elle, il n’existe pas. Volodya, lui, me répète que ce n’est pas grave si les autres ne le voient pas. Et même, que c’est mieux comme ça.
Titre : Un enfant sans histoire(s) - Autrice : Amélie Antoine
Lu par Emmanuelle Lambrey, Romain Bressy & David Duclos - Durée : 6 h 14 min
Éditeur : Thélème - Date de sortie : septembre 2024
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Avertissement (Trigger Warning) :
Je vous laisse surligner ci-dessous, si vous le voulez. Cela peut divulguer une partie de l'intrigue.
⇾ drogue - mort - violence conjugale

Amélie Antoine.
De l'autrice, je n'avais, juste qu'ici, lu qu'une nouvelle - celle du recueil Regarder le noir (HarperCollins Poche, 2021). Une nouvelle qui m'avait grandement donné envie de découvrir ses romans. C'est chose, enfin, faite avec Un enfant sans histoire(s), découvert en livre audio. Emmanuelle Lambrey, Romain Bressy & David Duclos en sont les narrateurices - tou•tes semblent être des habitué•es de ce format, car nous pouvons les retrouver à la narration d'autres livres audio sur Nextory (que j'utilise).
L'histoire d'un drame.
Dans ce roman choral, c'est la baby-sitter que nous entendons en premier. C'est elle qui donne sa première impression de la famille et qui nous parle, en filigrane, du drame qui est survenu. Puis une sorte de compte à rebours se met en place, nous faisant retourner onze mois en arrière. Nathan (deux ans et demi), Vadim (cinq ans et demi) et leurs parents Marianne et Sylvain forment une jolie petite famille. Jusqu'à l'arrivée du mystérieux Volodya, que seul Vadim semble voir...
Thriller psychologique.
Volodya, qui affirme être son grand frère, ce qui amène le petit garçon à s'interroger sur son adoption et ses origines. Rien de bien méchant pour Sylvain qui n'a pas les mêmes angoisses que Marianne - du moins au début. Rien de bien alarmant pour le pédopsychiatre qu'iels consultent. Vadim n'est pas le premier enfant à avoir un ami imaginaire après tout. Mais le comportement de l'enfant change, laissant ses parents de plus en plus désemparé•es.
Si nous avons différents points de vue tout au long du roman - la babysitteur, la grand-mère, l'institutrice de Vadim & co - nous suivons surtout le récit du point de vue des parents, Marianne et Sylvain. J'ai trouvé l'histoire très prenante et, forcément, j'avais envie de connaître le fin mot de ce drame annoncé. Réponse rationnelle ou paranormale ? Je peux vous dire que la fin est horriblement marquante et, pour vous donner une idée, vous préciser que l'autrice cite Stephen King pour conclure le roman...
"Cette fois, aucun doute possible, il n'y a que toi et moi dans cette pièce, affirme t'elle avec tendresse. Et de toute façon, aucun monstre ne serait de taille à lutter contre moi, tu sais. Je suis ta mère, mon cœur. Tous ceux qui auraient la mauvaise idée de vouloir s'attaquer à toi, je les écrabouillerai. Je les écrabouillerai comme des crêpes."
J'avais beaucoup aimé ce roman, le seul que j'ai lu d'Amélie Antoine. Marquant !
RépondreSupprimerMarquant, absolument d'accord !
SupprimerTrès très intriguée !
RépondreSupprimerTu m'en diras des nouvelles, si tu as l'occasion de le lire 😉
SupprimerTu m'intrigues avec cette fin et la conclusion de l'auteure, en plus l'idée du compte à rebours comme procédé me plaît bien. Je l'ai vu régulièrement passé ce livre et tu me donnes encore un peu plus envie d'en découvrir d'avantage. Merci pour le rappel 🙂
RépondreSupprimerBonne future découverte !
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