Stupeur et tremblements

Titre : Stupeur et tremblements

Auteur : Amélie NOTHOMB

Editeur : Le livre de poche

Année d'édition : 2001

Prix du livre : 4,42€

4ème de couverture :

Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle 
va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de
conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs
en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente
inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de
l'humiliation dernière. Une course absurde vers l'abîme - image de la vie -, ou l'humour
percutant d'Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne.

Entre le rire et l'angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense 
public et valu à l'auteur d'Hygiène de l'assassin le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999.

Mon avis :

Pourquoi ce livre ?

Parce que je n'avais encore jamais lu un seul livre de cette auteure et que celui-ci attendait sagement dans ma

 PAL un challenge comme celui qu'Hylyirio propose "A la découverte de vos incoutournables" pour sortir.

Le style de l'auteure ...

C'est une histoire autobiographique, l'auteure nous raconte sa propre expérience dans cette société 

japonaise. Donc, le livre est écrit à la première personne. Amélie NOTHOMB nous raconte

 avec beaucoup d'humour et surtout, avec beaucoup d'autodérision son histoire.

L'histoire et les personnages ...

L'auteure nous raconte son expérience professionnelle au sein de l'entreprise Yumimoto. De comptable, elle 

va se retrouver à nettoyer et à surveiller les toilettes. On découvre grâce à elle le fonctionnement d'une 

entreprise japonaise, les relations entre les collègues et le respect que chaque employé doit à son 

supérieur. Malheureusement, elle va beaucoup trop se faire remarquer et être dans le 

collimateur de sa supérieure, Fubuki, pratiquement dès le début.

Le livre est assez court mais l'auteure à le temps de nous raconter l'année qu'elle a passé à travailler 

dans cette entreprise et prend aussi le temps de nous donner son point de vue sur la façon 

dont les japonais et les japonaises sont élevés.

Petite phrase que j'aime beaucoup :

"Aussi longtemps qu'il existerait des fenêtres, le moindre humain

de la terre aurait sa part de liberté."

Conclusion ...

Je suis assez surprise d'avoir bien aimé, j'ai commencé la lecture de ce livre en étant persuadé que 

je n'aimerai pas. J'avais lu des avis sur l'auteure comme quoi ses livres étaient un peu spécial... 

et finalement ça se lit tout seul. Si vous en avez à me conseiller, n'hésitez pas !

Livre lu dans le cadre de ce challenge :