Blanche comme le lait, rouge comme le sang

Titre : Blanche comme le lait, rouge comme le sang

Auteur : Alessandro d'Avenia

Editeur : Le livre de Poche

Année d'édition : 2013

Prix du livre : 6,60€

4ème de couverture :

 Leo est un adolescent de seize ans comme tant d’autres : il aime le foot, les virées en scooter, et vit en symbiose parfaite avec son iPod. Les heures de cours sont pour lui une torture, et les professeurs constituent "une espèce protégée qui, on l’espère, s’éteindra définitivement". Ainsi, lorsque se présente le remplaçant d’histoire et de philo, il n'en attend rien de bon. Mais le jeune professeur est différent : il incite les élèves à vivre intensément, à poursuivre leurs rêves. Leo sent en lui la force d’un lion, mais il a un ennemi effrayant : le blanc.
Le blanc, dans sa vie, c’est l’absence, la privation et la perte. Le rouge, en revanche, est la couleur de l’amour, de la passion, du sang. La couleur de Beatrice. Oui, car Leo a un rêve secret qui se nomme Beatrice, jeune fille aux cheveux roux que le blanc menace d'engloutir ...

Mon avis :

Pourquoi ce livre ?

Merci à Eleonore CHARDON et aux Éditions Le livre de Poche pour ce partenariat.

Je crois que c'est le premier auteur italien que je lis ...

Le style de l'auteur ...

Le truc qui me vient à l'esprit en premier, c'est que le style de l'auteur sonne juste.

Qu'il décrive un personnage, une situation, la maladie, la peur, ... on y croit (en tout cas, moi oui).

Il n'en fait jamais trop. Et il nous fait passer par beaucoup d'émotion avec ce livre

qui fait un peu moins de 300 pages.

L'histoire et les personnages ...

Dès le début, on comprend que le monde de Léo tourne autour de Niko, son meilleur ami; Silvia, sa 

meilleure amie; Béatrice, la fille dont il est amoureux; le lycée, qui l'ennui et le foot, qui le passionne.

Mais aussi, de Pirates des Caraïbes, Spiderman, les Simpson, ... des choses qui parlent à tout le monde.

Léo, qui est en seconde, va avoir un professeur remplaçant en histoire et philo. 

Celui-ci va changer sa façon de voir le monde, va l'aider à se poser les bonnes questions, ...

Léo nous raconte sa vie avec beaucoup d'humour (noir parfois), il donne des surnoms

 à tout le monde, ... il est plein de vie et d'espoir mais à une peur ... le blanc !

Lorsqu'il va devoir faire face à la maladie d'une personne qui lui est proche, 

sa vie va basculer dans le doute et dans la couleur qui lui fait si peur.

En lisant le résumé, je m'attendais à un livre dans le genre de "Le Monde de 

Charlie", et puis, finalement, ... c'est un peu le cas, mais pas totalement.

Léo m'a parfois fait penser à Charlie (ils ont le même âge, une meilleure amie et un meilleur 

ami, un évènement fait que leur vie change, un prof qui va l'aider ...). Mais la grande différence, 

et la force du livre, c'est le monde de Léo, qui lui est propre. Il a son caractère bien à lui.

Et il est aussi touchant que Charlie. Aussi fort !

Ce que j'ai trouvé pas mal, c'est que l'auteur est professeur de littérature et qu'un des personnages principaux est prof aussi. Le seul truc, c'est que j'aurais aimé savoir s'il s'est inspiré de lui-même pour le caractère du "Rêveur" ...

Les plus :  Le caractère de Léo. Dès qu'une situation se présente, il se pose mille et une questions. Son

 humour mais aussi ses doutes. Sa façon de voir les choses. Le personnage de Silvia. Elle est toujours 

présente pour Léo. Elle l'écoute et c'est la seule à qui il se confie totalement. La maladie est traitée avec 

beaucoup de respect mais aussi de colère et de tristesse. C'est touchant et sonne vrai, sans en faire trop.

Les moins : Le personnage de Niko, qui, à mon goût est un peu trop survolé. J'aurais

 aimé qu'il soit plus présent pour Léo, ils sont quand même censés être meilleurs amis ...

Conclusion ...

C'est à deux doigts d'être un coup de coeur. A coup sur, un livre à découvrir !

Il commence tout doucement, pour nous amener à nous attacher aux personnages, et pour que l'on puisse se sentir proche d'eux. Puis nous amène dans des choses plus dures mais toujours traitées avec beaucoup de sentiment.

p 56 : "Une vie sans rêve, c'est un jardin sans fleurs. Mais une vie 

de rêves impossibles, c'est un jardin de fleurs artificielles ..."