Auteur : Thomas Carreras
Editeur : Sarbacane (Exprim')
Année d'édition : 2013
Nombre de pages : 342
Prix du livre : 16,00€
ISBN : 978-2-84865-611-3 |
4ème de couverture :
50 cents, c'est : Une virée folle à San Francisco.
- Au menu : Un baron du crime russe, une tueuse bien tarée, un chef de guerre zimbabwéen
- Au menu : Un baron du crime russe, une tueuse bien tarée, un chef de guerre zimbabwéen
adepte de la machette, un biker au tee-shirt zz top rose fluo et des flics patibulaires.
- Ce qui les rassemble : Une pièce de 50 cents magique ...
- Ça te branche ? Alors laisse tomber la chemise hawaïenne, enfile ton
gilet pare-balles et dis au revoir à ta mère, parce que ça va chauffer !!!
Mon avis :
Pourquoi ce livre ?
Le style de l'auteur
Je pense que le registre littéraire principal de ce livre est le burlesque (merci aux cours
de français, qui finissent toujours par être utile ^^). Et un peu beaucoup d'ironie aussi.
En ce qui concerne le registre de langue, je dirai qu'il est plutôt courant,
voire familier pendant les dialogues entre les personnages.
(Je pense qu'à partir de maintenant, je vais à chaque fois vous parler de
ces deux points car ça peut aider à se faire une idée sur le style de l'auteur).
L'histoire et les personnages
Comme il y a un nombre incalculable de personnages, je ne vais pas tous
vous les présentez. Juste les principaux que l'on suit le plus dans le livre.
Barthélémy et Trafalgar, les deux seuls flics qui reste, vu que la commissariat a été pris d'assaut
et n'a laissé pratiquement aucun survivant (en tout cas, aucun policier) qui en ont après ...
... Valdislas von Herburg, le baron du crime russe, qui est à l'origine de l'attaque.
Mais aussi Jules, qui ne sait pas faire une phrase sans dire "putain"; et Hans et Frank,
deux allemands qui servent de garde du corp à Vladislas. Toutes cette bande en a après ...
Moby, qui est revenu d'entre les morts et en a profité pour tuer Veronica, la femme
de Valdislas von Herburg. Mais son but en revenant est surtout d'échapper au ...
Moustachu (on ne connait pas son nom), qui veut retrouver Moby, car celle-ci lui a
dérobé cette fameuse pièce de 50 cents (ben oui, il fallait bien qu'elle fasse son apparition
un jour ou l'autre, c'est quand même le titre du livre ^^).
Et ses personnages ne sont qu'un échantillon de ceux que vous pouvez trouver dans ce livre !
Car il y a aussi Napoléon, qui a une fâcheuse tendance à menacer tout le monde en leur promettant de leur bouffer la main ... Big B, un biker qui devrait apprendre à se la fermer; ou encore Lou, la fiancée de Trafalgar.
Les plus : Pour commencer, dans chaque livre de la collection Exprim' des éditions Sarbacane, on trouve dès le début, la playlist du roman. Et là, elle déchire tout ! Il y a donc Guns N' Roses, mais aussi Stevie Wonder, Prince, Queen, Pink Floyd, ... Le fait que l'auteur sache de quoi il parle. J'ai été lire, sur son blog, la partie autobiographie de ce jeune auteur, et on comprend mieux comment et pourquoi l'histoire est aussi bien ancrée dans la ville de San Francisco. L'auteur est d'ailleurs très présent dans le livre, et parle régulièrement aux lecteurs. J'aime beaucoup cette façon de faire, l'impression d'avoir un vrai partage. Les personnages sont complètement barrés et timbrés, mais assez attachants. Personnellement, j'ai adoré Barthélémy et Trafalgar, Jules, et aussi Napoléon. J'ai bien aimé les références aux films de notre époque. Twlight, Jason Bourne, Harry Potter ("la magie ça n'existe pas"; "vous-savez-qui"; ...), et plusieurs autres encore. J'ai aimé la fin du livre ... car elle nous promet une belle suite, enfin, je l'espère. Certains mystères ont été résolu, d'autres non, même chose pour les personnages, il nous reste plein de choses à découvrir ... enfin, sur ceux qui sont restés en vie.
Les moins : Je n'avais pas spécialement apprécié Le livre sans nom (bien que j'y ai mis une bonne note dans ma chronique), principalement à cause de toute cette violence gratuite, et de toutes ses morts inutiles. Et je peux reprocher exactement la même chose à 50 cents. Je trouve ça un peu inutile de tuer tout le monde sans raison, seulement parce que tuer est le trip du personnage, ou le fait se sentir mieux, ...
Début du premier chapitre :
"Ce n'était pas de la peur que Samuel Stevenson ressentait, mais une véritable putain de
terreur. Menotté à une chaise dans une salle d'interrogatoire glaciale, incapable de bouger
ne serait-ce que d'un poil de cul, il écoutait avec horreur la fusillade brutale qui se déroulait
de l'autre côté de ma porte depuis cinq bonnes minutes. Et, à en juger par les cris, c'étaient
bien les flics qui se faisaient méchamment buter à quelques mètres de lui."
Conclusion
Dans l'ensemble, je peux dire que j'ai beaucoup aimé ce livre. Car même s'il me fait beaucoup penser
à Le livre sans nom, que je n'ai pas beaucoup affectionné; je trouve celui-ci beaucoup plus humain
(malgré tous les massacres). Et ce que je retiendrai surtout, c'est l'humour de l'auteur, et tous les
petites * qu'il ajoutait pour nous donner son avis sur tel ou tel chose, j'ai adoré !