A la tombée du jour

Après le décès de sa mère, Eden, Jessica Sloane essaye de reconstruire sa vie. Elle loue un nouvel appartement, s’inscrit à la fac. Mais lorsque l’université l’informe que son numéro de sécurité sociale n’est apparemment pas valide et correspond à une autre Jessie Sloane, toutes ses certitudes volent en éclats. Pire : lorsqu’elle fouille dans les papiers d’Eden, elle se rend compte que celle-ci ne l’a jamais déclarée à charge dans ses revenus...

Les jours passent et le mystère ne fait que s’épaissir, aggravé par l’insomnie chronique dont souffre Jessie. Entre l’épuisement et le deuil, sans carte d’identité ni compte en banque, elle commence à perdre pied. 

Pourquoi sa mère lui a-t-elle caché qui elle était ? Pourquoi a-t-elle toujours refusé de lui parler de son père ? Toute sa vie n’est-elle qu’un terrible mensonge ?

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A la tombée du jour de Mary Kubica

Titre original : When the Lights Go Out - Traduit par Laure Manceau

Editions HarperCollins (Noir), 2019 - 362 pages - 20€

✗: Moins intense, haletant, que je ne l'espérais.

✓: La construction de l'histoire est un bon plus.
L'aspect psychologique est très intéressant.
Le twist final.

Merci aux Éditions HarperCollins pour cet envoi. Il y a quelques années, le roman Une fille parfaite, de la même autrice, a été pas mal présent sur la blogo et avait attisé ma curiosité. C'est finalement avec A la tombée du jour que je découvre Mary Kubica. Secret de famille, passé mystérieux, le résumé a su me donner envie de le lire.

"Je suis désespérément seule. Mon corps entier me fait souffrir. Je n'ai plus toute ma tête, je n'y vois plus clair, je ne peux plus parler. Je ne sais plus que je suis. À compter que je sois encore quelqu'un."

Si je m'attendais à davantage de tension, j'ai aimé la manière dont l'histoire est construite. Celle d'Eden nous embarque en 1996. Jeune mariée, espérant très vite fonder une famille. Celle de Jessie se déroule dans le présent. La jeune femme doit faire le deuil de sa mère, tout en se dépatouillant avec comme elle le peut avec les papiers administratifs.

Souffrant d'insomnie, Jessie est sujette aux hallucinations, voit des choses et entend des voix. Elle qui n'avait que sa mère, doit désormais avancer seule. Mais, lorsqu'elle essaie de s'inscrire à l'université, on lui répond que son numéro de sécu sociale correspond à une personne décédée. Fouillant dans les cartons de sa mère, elle va essayer de comprendre comment c'est possible. Les découvertes qu'elle va faire vont la faire remettre en question jusqu'à sa propre existence.

Le manque d'intensité et d'attachement aux personnages ne m'a pas empêché d'apprécier la construction de l'histoire, l'aspect psychologique et le twist final que je n'avais pas vu venir. Les deux femmes, pour des raisons différentes et à des années d'intervalle, semblent peu à peu sombrer vers une forme de folie, d’obsession... Un bon roman.

En quelques mots...

Egg Harbor | Couple | Enfant | Mère | Deuil | Insomnie | Passé