Auteur : Wally Lamb
Traduit de l'anglais par : Martine Desoille
Traduit de l'anglais par : Martine Desoille
Éditeur : Le Livre de Poche
Année d'édition : 2013
Nombre de pages : 706
Prix du livre : 8,60€
ISBN : 978-2-253-15804-2 |
4ème de couverture :
Dolorès Prize a 11 ans lorsque son père les quitte, sa mère et elle, et 13 lorsqu'elle est violée par le
locataire de sa grand-mère chez qui elle habite désormais. Blessée, humiliée, elle vit repliée sur
elle-même, se gavant de nourriture et de feuilletons télévisés, et c'est une adolescente obèse et
mal dans sa peau qui entrera à l'université.
locataire de sa grand-mère chez qui elle habite désormais. Blessée, humiliée, elle vit repliée sur
elle-même, se gavant de nourriture et de feuilletons télévisés, et c'est une adolescente obèse et
mal dans sa peau qui entrera à l'université.
Maniant le sarcasme et l'humour noir comme des remèdes à sa souffrance, Dolorès raconte le calvaire de ses
années d'études : l'abîme de solitude dans lequel elle s'enfonce, à l'âge où ses camarades vont de fêtes en
flirts, et son besoin désespéré d'amour et de tendresse qui finira par la conduire au bord du gouffre ...
années d'études : l'abîme de solitude dans lequel elle s'enfonce, à l'âge où ses camarades vont de fêtes en
flirts, et son besoin désespéré d'amour et de tendresse qui finira par la conduire au bord du gouffre ...
Le combat qui l'attend sera le plus difficile :
apprendre à s'accepter, seul moyen pour elle de survivre et, pourquoi pas, de renaître...
Mon avis :
Pourquoi ce livre ?
Merci à Clément Somon et aux Editions Le livre de poche pour ce partenariat.
Je ne pense pas que je me serais retournée sur ce livre en librairie ...
Le style de l'auteur
L'auteur nous parle de sujet assez tabou; tout en restant juste et vrai.
Sans tomber dans le "trop". Trop larmoyant, trop morbide ou encore trop caricatural.
Les pages se tournent facilement et il a su créer une héroïne avec un vrai caractère.
L'histoire et les personnages
Dolorès a maintenant 40 ans, et se remémore ses souvenirs.
Grâce à ses flash-back, on va découvrir tout ce qu'il lui ait arrivé.
1ère partie : Notre-Dame des Douleurs
Elle est une jeune fille plutôt casse cou, elle n'hésite pas à insulter ses parents et sa grand-mère. Mais elle
est aussi très attachante, on se prend vite d'affection pour elle. Il faut dire qu'elle n'a pas eu une vie de rêve.
Sa mère qui fait une fausse couche, son père qui part, sa mère qui devient dépressive. Dolorès est obligée
d'aller habiter chez sa grand-mère, qu'elle n'aime pas beaucoup. Et en plus de ça, elle est obligée de
changer d'école et se retrouve avec deux filles qui l'on prise en grippe ... Mais sa vie semble aller
un peu mieux quand sa grand-mère loue l'appartement du haut, à Jack et Rita. En plus, sa mère est
de retour ! Mais là encore, Dolorès n'a vraiment pas de chance. Alors que Jack la ramène de
l'école, un jour ou il a trop bu, il abuse d'elle.
2ème partie : Les baleines
La deuxième partie commence quand sa mère, Bernice, est tenu au courant de l'horreur.
Il lui avait dit que c'était autant sa faute que la sienne. Lui avait dit que si elle parlait, il se tuerait après
avoir tué Rita. Elle aurait deux mort sur la conscience. Et Dolorès n'a rien dit car elle s'est senti coupable.
Après ça, elle s'est réfugié dans la nourriture, et a été encore plus agressive qu'avant.
Au point de faire 125 kilos pour 1m62 ... Et sa vie devient de plus en plus difficile.
Après un autre évènement marquant de sa vie, Dolorès décide de se prendre
en main, d'aller à l'université et de perdre du poids ... plus facile à dire qu'à faire.
3ème partie : La jambe volante
La troisième partie commence avec les sept ans que Dolorès a passé dans un institut psychiatrique.
Elle en sort à 24 ans, au moment ou elle pense avoir trouvé ce qu'elle voulait faire de sa vie.
Mais là encore, tout ne va pas se passer comme prévu ...
Les plus : J'ai apprécié que l'auteur ne fasse pas de Dolorès "une petite chose fragile". Dès le début du livre,
elle a un sacré caractère. Ce n'est pas une petite fille sage et gentille avec tout le monde. Et elle ne perd pas
son caractère après l'horreur qu'elle a subi. Le style de l'auteur. On ne voit pas les pages tournées. J'ai
beaucoup apprécié, vu que c'est un pavé de 700 pages. La couverture. On ressent toute la tristesse du
personnage, son amertume. La diversité des sujets abordés. Le viol bien sur, mais aussi le racisme,
l'homophobie, l'obésité, ... L'auteur parle de tout un tas de sujet encore très présent à notre époque !
(le livre a été écrit en 1992, si je ne me trompe pas) Et le meilleur, la fin de l'histoire ! Ce n'est pas un
Happy End (et tant mieux, car j'aime rarement ça, à part dans la chick lit). L'auteur a su trouvé les
mots pour clore une histoire assez compliquée, tout en gardant l'âme de l'histoire intacte.
Les moins : La façon dont Jack s'en sort. Je trouve ça immoral ! J'aurai aimé une fin différente à propos
de ce personnage. Malheureusement, il n'y en a pas du tout concernant cette partie de histoire. Le fait que
l'histoire soit vraiment centrée que sur Dolorès. J'aurai aimé en savoir par exemple un peu plus sur
d'autres personnages qui sont passés dans sa vie et dont on entend plus parlé après.
Conclusion
C'est un livre dur et boulversant. Une belle découverte.
J'ai aimé la plume de l'auteur, et je lirai surement d'autres livres de lui.
Encore merci à Clément Somon et aux Editions Le livre de poche pour ce partenariat.
Oh tu me fais super envie !!
RépondreSupprimerJe vais le mettre dans la Wish (et probablement bientôt dans la PAL !)
Merci pour cette découverte =)
De rien =)
SupprimerC'est toujours un plaisir de faire découvrir des livres.
Je ne lis pas d'habitude ce genre de livres... ils sont remuants certes mais j'en sors toujours perplexe et surtout mal à l'aise .__. Mais bon, ce livre me tente bien (700 pages ! ça doit être super bien mené pour que l'ennui ne s'installe pas) et ton avis aussi !
RépondreSupprimerFranchement, je ne les ai pas vu passé les 700 pages ;-)
SupprimerOn suit Dolorès dans tellement de situation différente qu'on ne peut pas s'ennuyer. Et rien qu'avec la complexité de son personnage, je pense que l'auteur aurait pu écrire encore plusieurs centaines de pages ^^
Coucou, je t'ai nominé sur mon blog pour les liebster Awards =)
RépondreSupprimerC'est très gentil, mais je ne répond pas au tag ... désolé =)
SupprimerJe comprends ;)
RépondreSupprimer700 pages quand même ça fait un peu peur. Surtout avec un sujet comme celui-ci. Mais ta chronique me donne bien envie de le découvrir...
RépondreSupprimerC'est vrai que qaund j'ai eu le livre entre les mains, et que j'ai relu le résumé, je me suis dit que j'allais en avoir pour une bonne semaine ... et finalement, ça se lit vraiment vite ;-)
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