The Young World, tome 1

New York, XXIe siècle.

Un virus a anéanti la population des États-Unis, à l'exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement. Jefferson, le leader des Washington Square, tente d'organiser la survie des siens avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.

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The Young World, tome 1 de Chris Weitz - Traduit par Sébastien Guillot

Editions Le Livre de Poche (Jeunesse), 2016 - 384 pages - 6,90€

Fait partie de la saga The Young World

✖ : Donna, un personnage qui m'a exaspéré !!!
L'auteur a trop voulu en faire et s'égare parfois.

✔ : Un univers post-apocalyptique très bien décrit.
Une fin qui donne envie de lire la suite.

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Hachette pour ce partenariat. Le résumé était prometteur et j'étais curieuse de voir ce qu'allait donner le premier livre de Chris Weitz. Le fait qu'il soit réalisateur (de Twilight, entre autres) ne m'a pas étonné, au vu des nombreuses références qu'il fait à différents films ; Star Wars, Le Seigneur des anneaux, etc.

Deux ans auparavant, une étrange maladie a frappé, ne laissant aucune chance aux adultes et aux jeunes enfants. Les adolescents se sont retrouvés livrés à eux-mêmes, avec comme épée de Damoclès l'approche de leur dix-huit ans. Des tribus se sont alors formées, pour survivre. Leur quotidien est vite devenu synonyme de pillages, de violences, de trocs, mais également de mini-société à reconstruire. Donna, Jeff, Opaline, Peter et Brainbox, se basant sur un article scientifique que ce dernier a trouvé, vont faire leur possible pour trouver un traitement. Dans l'espoir d'un avenir meilleur pour eux.

Dans ce premier tome, il y a beau avoir de très bonnes choses, d'autres m'ont exaspéré. Pour commencer, aucun des personnages ne m'a touché. Et, j'ai particulièrement détesté - non, non, le mot choisi n'est pas trop fort - Donna. Elle m'a rapidement agacé. Quoi que Chris Weitz donne comme explication concernant le tic de son personnage, ses "genre" à tout bout de champ deviennent vite insupportables. Et, son pseudo-cynisme également. Ensuite, l'auteur a tendance à s'égarer en explication qui n'apporte rien à l'intrigue. Savoir que Donna voulait être Han Solo quand elle était petite n'est pas de la plus grande importance, je crois. Et, surtout, la romance ne fait que gâcher une idée de base intéressante. Vous ne pouvez même pas savoir à quel point je râlais pendant ces moments inutiles - où Donna me gavait plus que jamais, en plus !

Passons maintenant aux points positifs, car il y en a bel et bien. Premièrement, l'auteur nous sert une double narration. Les chapitres alternent entre Jeff et Donna. Je vous l'accorde, j'y allais carrément à reculons une fois sur deux. Mais ceux sur Jeff sont plutôt intéressants à suivre. Ensuite, l’intrigue m'a fait penser à la saga U4. Cette histoire de virus et d'adolescents survivants qui prennent les choses en main pour découvrir ce qu'il en est. Finalement, c'est un peu dans le même genre même si, ici, l'auteur a donné plus de… profondeurs aux répercussions que le virus a sur les survivants. Un travail de fou a été fait, pour nous décrire le chaos qui règne désormais à New-York, avec les différents groupes qui se sont formés et qui, pour certain, veulent régner par la force. L'auteur parle autant du temps présent (avec la tribu de Donna et Jeff, leur périple pour pouvoir trouver un traitement, etc) que des mois qui ont précédé, avec la propagation de la Maladie, etc. Un point que j'ai trouvé important, car il nous livre peu à peu le pourquoi du comment de cette situation.

Un premier tome qui aura eu du mal à me convaincre... Je ne me suis pas attachée aux personnages et ai même été grandement agacé par un des deux principaux et, l'auteur s'égare parfois en explication ou situation qui n'apportent rien à l'intrigue de base. Pourtant, j'ai trouvé intéressant la manière dont il nous dépeint cet univers post-apocalyptique et la fin me donne envie de laisser une chance au tome 2, en espérant ne pas être déçue.

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