Une poigné de seigle & Le Major parlait trop

Une poigné de seigle - Pourquoi glisser une poignée de seigle dans la poche d'un homme après l'avoir empoisonné ? Pourquoi accrocher un cintre à vêtements dans le nez d'une jeune fille après l'avoir étranglée ? Que signifient ces indices saugrenus ? Sont-ils la signature du meurtrier ? Dans ce cas, il ne peut s'agir que d'un fou. D'un monstre. Un dangereux maniaque se promène en toute liberté à Yewtree Lodge. Un maniaque qui peut frapper de nouveau.

Un maniaque que miss Marple est venue démasquer. Car ce qui peut paraître saugrenu à certains prend une signification à ses yeux. Miss Marple est une très vieille dame et elle a vu tant de choses...

Le Major parlait trop - Miss Marple, en vacances aux Antilles, se livre à sa distraction favorite : étudier les hôtes de son hôtel. Le Major Palgrave ne cesse de l'accabler du récit de ses exploits. Mais le Major parle trop. Il meurt. Pourquoi a-t-on tué cet inoffensif vieillard, et qui ? Cette mort, apparemment naturelle, cache un crime. Miss Marple découvrira-t-elle le coupable ?

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Une poigné de seigle & Le Major parlait trop de Agatha Christie

Titres originaux : A Pocket full of Rye & The Caribbean Mystery

Traduit par Michel Le Houbie & Claire Durivaux

Editions France Loisirs, 1997 - 427 pages

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✔ : Deux bonnes enquêtes.
Une Miss Marple qui a toujours autant de flair.
Une écriture agréable et une ambiance efficace.

Quand je ne sais pas quoi choisir dans ma PAL, je n'ai que l'embarras du choix entre les livres de deux valeurs sûres ; Stephen King et Agatha Christie. C'est finalement un livre, qui regroupe deux enquêtes, de cette dernière que j'ai choisi. 

Une poigné de seigle - Un homme meurt, persuadé que son thé a été empoisonné. Pour seul étrange indice, des grains de seigle dans la poche de son veston. Miss Marple fait son apparition une fois l'histoire bien commencée. Dans cette enquête, elle vient prêter main forte à la police, car elle a autrefois employé une des victimes. Une jeune fille qui semblait nerveuse depuis l'empoisonnement de Mr Fortescue. Comme régulièrement, l'auteure privilégie le cercle familiale pour y trouver le coupable. Ainsi femme, enfants et beaux-enfants sont très vite suspectés. Miss Marple, grâce à son don d'observation, son écoute et sa bonne mémoire, va mettre les choses au clair.

Le Major parlait trop - Grâce à son neveu, Jane Marple séjourne dans un hôtel dans la mer des Antilles. S'ennuyant ferme et regrettant les petites agitations de St. Mary Mead, elle ne prend pas la peine d'écouter le Major Palgrave. Celui-ci ayant tendance à raconter en long et en large des anecdotes sur ses voyages. Mais, il éveille tout de même son attention en évoquant une photo sur laquelle il affirme la présence d'un meurtrier. Peu après, le Major est retrouver mort, ce que personne ne trouve suspect vu son âge et sa santé supposée. Seul Miss Marple se pose des questions. Deux couples dans le viseur, elle donne un coup de main pour apaiser la propriétaire de l'hôtel qui semble bien nerveuse, et se confie à un autre homme qui ne mâche pas ses mots. À eux deux, ils vont essayer d'éviter d'autres drames.

"- On se crée une image fausse des autres, ne correspondant que rarement à leur personnalité vraie."

Les enquêtes de Miss Marple sont agréables à lire, car la vieille femme est, comme déjà dit, très observatrice et à l'écoute. Assisse dans un coin, avec son tricot, elle n'en loupe pas une miette ! Elle apporte un côté paisible et... surprenant, car personne ne l'attend aussi alerte à son âge. En revanche, je peux dire que le prochain que je lis sera avec Hercule Poirot ! Le crime de l'Orient-Express étant dans ma PAL depuis quelques jours, j'ai hâte de m'y plonger.

En quelques mots...

Miss Marple | Meurtres | Suspects | Enquêtes