La Patience du diable

Des gens ordinaires découverts morts... de terreur.

Un go-fast qui transporte bien pire que de la drogue...

Et dans ce qui semble être l’antichambre de l’enfer :

un homme retrouvé sauvagement égorgé.

Lieutenant à la section de recherche de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu’un fil sanglant relie ces faits divers. Le mal qui ronge le monde, elle le connaît. Elle le côtoie depuis trop longtemps. Alors elle plonge, prête à nager dans l’horreur pour en retrouver la source.

Là-bas, le diable l’attend, patiemment.

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La Patience du diable de Maxime Chattam

Éditions Pocket, 2018 - 574 pages - 8,60€

Fait partie de la saga Ludivine Vancker : tome 1

✗: Ludivine est parfois trop tête de mule.
Moins prenant que le premier tome.

✓ : Retrouver Ludivine et Segnon.
Une autre grosse enquête. Une montée en puissance du mal.
Une écriture toujours aussi efficace... et flippante.

Deuxième tome de la saga mettant en scène Ludivine Vancker, La Patience du diable fait suite à La Conjuration primitive. Alors, l'auteur est-il capable de faire pire - plus gore, plus flippant, plus glauque - que le premier tome ?

Ma première impression est que ce deuxième tome est légèrement en dessous du premier, au niveau de l'intensité de l'enquête. En même temps, Maxime Chattam avait été loin avec le premier... J'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire, à me poser plusieurs heures sans lever le nez de ma lecture. Ludivine et ses collègues se retrouvent tout de même avec de sales affaires sur les bras et... mieux vaut éviter de petit-déjeuner en lisant cela ! De détails sanglants en scènes de crime horribles, l'influence du Malin semble se propager et trouver des adeptes...

Suivre l'évolution personnelle de Ludivine et Segnon, suite à ce qu'ils ont vécu et subi lors de la précédente enquête est intéressant. La première s'est perfectionnée auprès de Richard Mikelis et n'attend qu'une prochaine grosse enquête pour mettre en application ses connaissances en profilage. Le second peut compter sur sa vie de famille pour l'apaiser. Les voilà repartis dans un long cauchemar lorsqu'un go-fast, pour aider les Stups, se finit par la découverte d’échantillons de peau dans des sachets en plastique. Sans oublier d'autres affaires de plus en plus bizarres, morbides et suspectes.

"Nul ne peut prétendre disséquer ce qu'il y a de pire en l'homme s'il ne va pas d'abord chercher loin en lui ce qu'il y a de pire. Pour comprendre les ténèbres, il faut en parler le langage, il faut les avoir traversées, les connaître par coeur. Car celui qui les côtoie sans cesse joue un jeu dangereux, il attise les braises de sa propre violence, de ses propres perversions, non seulement dans l'âtre de son histoire personnelle mais aussi dans les cendres animales de l'espère humaine, loin, très loin parmi les atavismes de prédateur qui nous ont portés au sommet de la chaîne alimentaire."

Ludivine m'a parfois agacé par son comportement. À croire qu'elle n'a rien retenu du passé... Cependant, c'est un thriller sombre et glauque, bien que moins prenant et surprenant que le premier tome. Une critique de la société actuelle. Une montée en puissance du mal. Bref, ça fait froid dans le dos. Le troisième tome, L'Appel du néant, est déjà dans ma PAL.

En quelques mots...
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