L'Enfant des cimetières

Quand l'horreur sonne a votre porte et que les démons deviennent réalité…

Êtes-vous prêt à ouvrir le livre de vos nuits blanches ?

Lorsque sa collègue Aurore l'appelle en pleine nuit pour couvrir avec elle un meurtre atroce, David, photographe de presse, se rend sur les lieux du drame. Un fossoyeur pris d'une folie hallucinatoire vient de massacrer sa femme et ses enfants avec un fusil à pompe, avant de se donner la mort. Le lendemain, un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les patients d'un hôpital et tue Kristel, la compagne de David. Mais qui est à l'origine de cette épidémie meurtrière ? Est-ce un homme ou un démon ? Le journaliste, qui n'a plus rien à perdre, va se lancer à la poursuite de Nathaniel, l'enfant des cimetières, jusqu'aux confins de l'inimaginable…

L'Enfant des cimetières de Sire Cédric - Editions France Loisirs, 2009 - 521 pages
Fait partie de la saga Alexandre Vauvert

✖ : En cherchant bien… je n'ai pas tellement accroché au personnage d'Aurore.

✔ : L'enquête et le côté légende urbaine.

Le commandant Alexandre Vauvert.
La plume captivante de l'auteur.

Sire Cédric est un auteur que je n'avais encore jamais lu. Ayant L'Enfant des cimetières dans ma PAL depuis quelque temps, je me suis enfin décidée à découvrir son univers. D'ailleurs, je crois bien que c'est un des premiers thriller gothique que je lis, et même si certaines scènes sont très noires et assez difficiles, ça m'a donné envie de lire ses autres titres. Bon, je vous avoue qu'une fois commencée, je me suis demandée si j'avais bien fait de me plonger dans ce livre alors que j'étais toute seule dans la maison pour quelques jours. Pas que je sois froussarde, hein… Bon d'accord, peut-être un peu.

Le prologue nous met directement dans l'ambiance spéciale de l'histoire. Et, rien n'est plus vrai que la note que l'on trouve sur un des rabats du livre : "L'Enfant des cimetières est servi par une écriture nerveuse terriblement évocatrice qui laisse le lecteur hypnotisé par l'horreur. Attention, si vous commencez ce livre, vous ne pourrez plus le lâcher !". C'est le genre d’intérêt un peu malsain. L'histoire est glauque, difficile, et perturbante. Et pourtant, impossible de ne pas tourner les pages pour voir ce qui va se passer par la suite. La légende de l'enfant des cimetières, ces ombres mystérieuses, ces gens qui pètent les plombs, et ces chapitres sur l’énigmatique Nathaniel donnent au récit quelque chose d'unique.

« Ça se produit exactement comme on le raconte. D'abord, on le voit une première fois. Une

apparition, comme on dit. On n'y croit même pas. On se dit qu'on a dû mal voir. C'est ensuite que ça

arrive. Petit à petit. De manière sournoise. Dans vos rêves. C'est dans vos rêves que ça se développe.

Parce que le monstre a commencé à entrer dans votre tête. Il vous glisse des cauchemars là-dedans.

Il vous montre des choses horribles, jusqu'à vous rendre dingue.»

Que peut-on faire contre une légende urbaine ? Voilà la question que vont se poser Aurore et David, respectivement journaliste et photographe, ainsi que le commandant Alexandre Vauvert, qui voient les victimes se multiplier. Comment arrêter l'insaisissable Nathaniel ? Comment fait Kristel, la compagne maintenant décédée de David, pour l'avertir des dangers qui l'entourent ? Voilà encore des questions qui font que, quoi qu'il arrive, de scènes troublantes en scènes sanglantes, nous continuions encore et toujours la lecture. C'est vraiment le côté légende urbaine qui m'a le plus prise aux tripes, outre la plume ensorcelante de l'auteur. C'est ce côté flippant qui m'a attiré, même si après, pas facile de dormir…

Un thriller gothique qu'il faut lire, si vous avez le cœur bien accroché ! À ne clairement pas mettre entre toutes les mains, car certaines scènes sont vraiment… dérangeantes et sanglantes. Mais si vous êtes fan du genre, vous ne serez pas déçu. Personnellement, je ressors ravie - et un peu flipper - de cette lecture !

• • • • •

Avez-vous déjà lu un livre de cet auteur ? Qu'en avez-vous pensé ?
Une légende urbaine à nous faire partager ?