Le week-end

« Ils pensent qu'ils sont invincibles. Ils pensent pouvoir faire et dire ce qu'ils veulent, sans jamais avoir à en assumer les conséquences. Ils ne m'ont pas laissé le choix. Il est temps pour eux de payer pour leurs péchés. »

Un week-end entre amis, dans un chalet loin de tout, c'est exactement ce dont Mackenzie avait besoin. La bande se retrouve, impatiente que la fête commence. Un verre, puis deux. Et la nuit tombe dans l'oubli. Au réveil, c'est l'horreur. Deux d'entre eux sont morts, sauvagement assassinés. Aucune trace d'effraction ni signe de lutte.  Les cinq survivants n'ont d'autre choix que de se suspecter... car quelqu'un ne dit pas la vérité.

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Le week-end de Natasha Preston

Titre original : The Cabin

Traduit par Nicolas Ancion & Axelle Demoulin

Editions Hachette, 2018 - 373 pages - 18€

✖ : Un personnage principal auquel je n'ai pas accroché.
L'autrice tourne en boucle sur certains points.
Une narration à la première personne du singulier.
Une fin qui ne me convainc pas.

✔ : Une enquête un minimum intéressante.
L'envie de découvrir le qui et le pourquoi.

Merci aux éditions Hachette pour cet envoi. L'année dernière, j'avais beaucoup apprécié La cave, de la même autrice, alors j'étais très curieuse de découvrir son prochain roman. C'est désormais chose faite et je suis malheureusement déçue. Il faut dire que, dès le début, le personnage principal m'a grandement agacé... Superficielle, râleuse, très critique envers ses ami(e)s. Pourtant, elle est considérée comme quelqu'un de positif, la fille parfaite et posée. Il y a vraiment un décalage à ce niveau entre cette description et mon ressenti. Outre cela, le fait que l'autrice revient sans cesse sur les mêmes sujets (l'attirance de Mackenzie pour Blake, qui est bien sûr super canon ; le mystère sur le drame qu'a déjà vécu ce groupe ; etc.) et que ça tourne finalement en rond n'a pas non plus aidé à me faire apprécier cette lecture.

"Le week-end festif entre amis avait tourné à un double meurtre sanglant, puis à l’interrogatoire de police. J'avais hâte que la journée se termine."

Je crois que j'aurai davantage aimé cette histoire si elle avait été racontée à la troisième personne ou si nous avions eu différents points de vue. Là, nous sommes non-stop avec Mackenzie, à suivre ses pensées et états d'âme, ce avec quoi j'ai eu du mal. Et, ma déception vient aussi peut-être du fait que je m'attendais à un huis-clos, avec ce groupe d'ami(e)s coincés dans la maison de campagne, découvrant deux d'entre eux morts et se soupçonnant les uns les autres. 

Malgré tout cela, l'aspect policier ma intéressé, avec l'envie de savoir qui était le coupable et pourquoi. L'inspecteur Wright les soupçonne tous, les ami(e)s de Mackenzie soupçonnent Blake et elle est persuadée que c'est quelqu'un d'extérieur à leur groupe. Sachant que l'enquête était finalement la seule chose qui me faisait continuer la lecture, j'avais hâte de voir les révélations que l'autrice nous réservait... Eh bien, c'est un final loin d'être à la hauteur de mes attentes malheureusement. Pour moi, ça ne tient pas, surtout cette toute dernière phrase. Il y avait largement moyen d'en faire autre chose. Je n'ai pas retrouvé ce que j'avais aimé dans La cave et c'est bien dommage. Une déception pour ce roman.

En quelques mots...

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