Rebecca de Daphné du Maurier
Titre original : Rebecca - Traduit par Anouk Neuhoff
Editions Le Livre de Poche, 2018 - 633 pages - 8,40€
Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ?
Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’œuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d'évocation du texte originel et en révéler la noirceur.
✗: /
✓ : La narratrice est la nouvelle Mme de Winter.
L'ambiance et le rythme qui évoluent tout au long du roman.
S'attendre à ce que des événements viennent bouleverser le tout, sans en deviner les détails.
Un classique très prenant et intéressant à lire.
L'ambiance et le rythme qui évoluent tout au long du roman.
S'attendre à ce que des événements viennent bouleverser le tout, sans en deviner les détails.
Un classique très prenant et intéressant à lire.
Ayant déjà lu l'autrice (La maison sur le rivage et Le Monde infernal de Branwell Brontë) et m'étant intéressée à sa vie (Manderley for ever de Tatiana de Rosnay), il était temps que je lise enfin un de ses grands classiques ; Rebecca !
J'ai rêvé la nuit dernière que je retournais à Manderley.
L'ambiance et les faits se ressentent beaucoup à travers le caractère et l'humeur des personnages. Ainsi, les premiers instants entre la narratrice et Maxim de Winter sont sur des notes légères. Lui, voulant oublier son passé et elle, se formant auprès de Mme Van Hopper pour devenir demoiselle de compagnie. Même hanté comme il semble déjà l'être à ce moment-là, il n'est pas rare de le voir sourire face à la naïveté tout enfantine de celle qui deviendra sa seconde épouse. Cette dernière qui, arrivée au manoir de Manderley, devra y trouver sa place tant bien que mal...
L'autrice sait donner l'envie d'en savoir plus, en prenant son temps pour nous mener à Manderley. En attendant d'y mettre les pieds, c'est principalement à travers les descriptions qu'en fait Maxim que le manoir se révèle. Dans toutes ses couleurs et senteurs, avec ses fleurs. Dans tout son mystère, avec les non-dits concernant feu Rebecca de Winter.
Le manoir en lui-même impressionne. Le souvenir de Rebecca, encore plus. Elle avait une beauté impérissable, et un sourire qu'on ne pouvait oublier. Dans chaque phrase dite par les employés du manoir, la narratrice se rend compte de l'influence que Rebecca avait. S'ajoutant une pression supplémentaire, elle s'imagine parfois ce que les gens disent d'elle dans son dos, la comparant à la tant regrettée première femme de Maxim. Jamais à son avantage à elle, bien sûr.
La narratrice est le personnage qui m'a le plus plu. La nouvelle Mme de Winter qui se retrouve dans un monde qui lui est inconnu. Le faste de Manderley, ce que les employés, les voisins, les amis attendent d'elle, lui pèse. Et, Maxim ne lui est décidément pas d'une grande aide... Au point qu'on se demande pourquoi il a voulu l'épouser. Quant à Rebecca, même décédée, elle a bien évidemment une grande place, une grande présence dans toute cette histoire.
L'intrigue n'a rien de particulièrement passionnant, au début. Sans pour autant être ennuyeuse. L'autrice nous laisse dans l'attente de ce qui va suivre. Et, peu à peu, le tout devient plus prenant et il est difficile de lâcher la narratrice. Impossible d'en dire plus sur les événements qui viennent bouleverser leur vie au manoir. La manière qu'a Daphné du Maurier de poser l'ambiance, de la faire évoluer au fil des pages, est probablement le gros plus de ce classique. Le fait que la narratrice nous fasse si bien ressentir ses tourments, ses espoirs, ses doutes, etc. en est un également.
Beaucoup de difficulté à écrire cette chronique, car il y a tant à dire sur ce sombre classique qui m'a beaucoup plu. Et, en même temps, il faut éviter de dire un mot de trop, pour ne pas gâcher les retournements de situation que nous a réservés Daphné du Maurier. Il faut retenir que, même calme, le début n'en est pas moins agréable à lire. Que le caractère des personnages est très travaillé et à observer avec attention. Et, que l'autrice est décidément très douée pour mettre en place une ambiance qui évolue, nous surprend, nous agrippe. Un classique que je relirai, c'est certain !
J'ai rêvé la nuit dernière que je retournais à Manderley.
L'autrice sait donner l'envie d'en savoir plus, en prenant son temps pour nous mener à Manderley. En attendant d'y mettre les pieds, c'est principalement à travers les descriptions qu'en fait Maxim que le manoir se révèle. Dans toutes ses couleurs et senteurs, avec ses fleurs. Dans tout son mystère, avec les non-dits concernant feu Rebecca de Winter.
Le manoir en lui-même impressionne. Le souvenir de Rebecca, encore plus. Elle avait une beauté impérissable, et un sourire qu'on ne pouvait oublier. Dans chaque phrase dite par les employés du manoir, la narratrice se rend compte de l'influence que Rebecca avait. S'ajoutant une pression supplémentaire, elle s'imagine parfois ce que les gens disent d'elle dans son dos, la comparant à la tant regrettée première femme de Maxim. Jamais à son avantage à elle, bien sûr.
La narratrice est le personnage qui m'a le plus plu. La nouvelle Mme de Winter qui se retrouve dans un monde qui lui est inconnu. Le faste de Manderley, ce que les employés, les voisins, les amis attendent d'elle, lui pèse. Et, Maxim ne lui est décidément pas d'une grande aide... Au point qu'on se demande pourquoi il a voulu l'épouser. Quant à Rebecca, même décédée, elle a bien évidemment une grande place, une grande présence dans toute cette histoire.
L'intrigue n'a rien de particulièrement passionnant, au début. Sans pour autant être ennuyeuse. L'autrice nous laisse dans l'attente de ce qui va suivre. Et, peu à peu, le tout devient plus prenant et il est difficile de lâcher la narratrice. Impossible d'en dire plus sur les événements qui viennent bouleverser leur vie au manoir. La manière qu'a Daphné du Maurier de poser l'ambiance, de la faire évoluer au fil des pages, est probablement le gros plus de ce classique. Le fait que la narratrice nous fasse si bien ressentir ses tourments, ses espoirs, ses doutes, etc. en est un également.
Beaucoup de difficulté à écrire cette chronique, car il y a tant à dire sur ce sombre classique qui m'a beaucoup plu. Et, en même temps, il faut éviter de dire un mot de trop, pour ne pas gâcher les retournements de situation que nous a réservés Daphné du Maurier. Il faut retenir que, même calme, le début n'en est pas moins agréable à lire. Que le caractère des personnages est très travaillé et à observer avec attention. Et, que l'autrice est décidément très douée pour mettre en place une ambiance qui évolue, nous surprend, nous agrippe. Un classique que je relirai, c'est certain !
En quelques mots...
Angleterre | Manoir | Manderley | (Re)mariage | Rebecca | Influence
C'est un classique qui me tente vraiment beaucoup, il est dans ma WL depuis des années mais je n'ai pas encore décidé de sauter le pas !
RépondreSupprimerAllez hop, il faut le faire ! ^^
SupprimerPourquoi est ce que je n'ai jamais lu ce classique au juste ? Il faudra que je change ça !
RépondreSupprimerBen oui, pourquoi ? ^^
SupprimerIl faut absolument que je me décide à la lire un jour ! depuis le temps que j'en ai envie !
RépondreSupprimerUn très bon classique. Bonne future découverte !
SupprimerTu me donne envie de le relire. Merci pour cette jolie chronique.
RépondreSupprimerAvec plaisir. C'est un roman que je relirai également.
SupprimerUn roman envoûtant que j'aimerais beaucoup relire ! Merci d'avoir brillamment ravivé cette envie :)
RépondreSupprimer♥
SupprimerCe classique se trouve dans ma PAL. C'est vraiment l'ambiance qui m'intrigue ! J'espère qu'il me plaira :)
RépondreSupprimerL'ambiance est un gros plus. Hâte de voir ce que tu en penseras ;)
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