Quand souffle le vent du nord & La Septième Vague

Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros. Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant...

Savoureuse et captivante, cette comédie de mœurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.

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Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer
Titre original : Gut Gegen Nordwind - Traduit par Anne-Sophie Anglaret

Éditions Le Livre de Poche, 2012 - 348 pages - 7,90€

✗: L'histoire piétine beaucoup.

La très peu attachante Emmi.

✓ : Un début d'échanges qui accroche très vite.

Suivre les personnages qui se découvrent et essaient de s'imaginer.

Voilà bien une duologie que je voulais lire depuis des années ! Finalement, j'ai eu le plaisir de tomber sur les deux tomes en occasion, alors je n'avais plus aucune excuse. Au vu des nombreux avis positifs dessus, et comme les romans épistolaires me plaisent bien en général, je pensais passer, au minimum, un bon moment de lecture. Mouais...

Résiliation d'abonnement et vœux pour les fêtes de fin d'année sont le point de départ de cet échange épistolaire entre Leo et Emmi. L'humour teinté d'ironie et la retenue du premier. Les sarcasmes et la franchise de la deuxième. Une joute verbale qui nous accroche très vite. De confidences anodines à réelles confessions. Les deux essaient de se découvrir, de s'imaginer. Nous essayons de lire entre les lignes, entre les mots, presque entre les lettres. Nous nous efforçons de nous faire de l'autre une idée juste. Et en même temps, nous sommes bien déterminés à ne rien révéler d'essentiel sur nous-mêmes. En tant que lecteur/lectrice, nous faisons la même chose, nous imaginant nos Leo et Emmi.

"Vous avez fait de mon monologue intérieur un dialogue." - Leo

Si les échanges sont agréables à lire et que cela se lit tout seule, j'ai cependant regretté, en tournant la dernière page, me rendre compte que l'histoire a tout de même pas mal piétiné. Même malgré la décision de Leo après trois cents pages. De plus, Emmi est un personnage que j'ai trop peu apprécié. Ce n'est même pas le fait qu'elle soit mariée et qu'elle flirte pourtant avec un autre qui m'a dérangé chez elle. C'est son côté intrusif et autoritaire, son besoin de tout savoir sur la vie très privée de Leo. Malgré cela et au vu de la fin, j'étais contente d'avoir la suite sous la main.

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Risque de spoiler, si vous n'avez pas lu le tome précédent.

Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit à Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas desexe, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où les caresses sont interdites ? « Pourquoi veux-tu me rencontrer ? » demande Leo, inquiet. « Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir », répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit, jusqu’au dernier mail...

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La Septième Vague de Daniel Glattauer
Titre original : Alle Sieben Wellen - Traduit par Anne-Sophie Anglaret
Éditions Le Livre de Poche, 2012 - 280 pages - 7,70€

✗: Un peu le sentiment de "tout ça pour ça"...
Emmi. Encore plus soûlante que dans le premier.

✓ : Une lecture rapide et sans grosse prise de tête ?

Six mois plus tard, Emmi continue d'envoyer des mails dans le vide, essayant de reprendre contact avec Leo. Quand, encore plusieurs mois après, elle reçoit une réponse, Leo lui annonce qu'il a rencontré quelqu'un. Ils décident tous deux de se rencontrer une seule et unique fois, pour conclure leur histoire, passer à autre chose, vivre leur vie.

Malheureusement, pour moi, cette suite souffre des mêmes bémols que le premier tome. Sauf qu'Emmi m'a encore plus gavé ! Donneuse de leçon number 1, mais très mal placée pour cela. Elle est très directive avec Leo et ça m'a beaucoup gêné. Certaines de ses réactions sont gonflées, quand on se souvient de son propre compartiment. Vous l'aurez compris, Emmi n'est pas un personnage que j'ai apprécié. Quant à Leo (sobre ou bourré), il m'a laissé de plus en plus indifférente.

"Si on ne vit que par périodes, on manque l'envergure, la portée, le sens de l'ensemble. On ne vit que de petits extraits fades sans importance. Au final, on passe à côté de tout." - Leo 

Le charme du début, des premiers échanges, a finalement laissé place à un intérêt de plus en plus vague de continuer la lecture. Simplement car elle est simple et par curiosité de voir la finalité de l'histoire. En bref, contente d'avoir lu cette saga, car elle me tentait depuis des années. Mais, ce sera probablement, et malheureusement, aussi vite oublié que lu.

En quelques mots...
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