Sombres citrouilles

31 octobre

Comme chaque année, la famille Coudrier se réunit à la Collinière pour l'anniversaire de Papigrand. Mais quand les plus jeunes, partis chercher des citrouilles dans le potager, tombent sur le cadavre d'un inconnu, tout vacille. Pour ne pas gâcher la fête, les enfants décident de cacher le corps. Les soupçons gagnent les esprits des cousins qui observent les comportements pour le moins étranges des adultes. Tous semblent avoir un mobile qui les accuse. Peu à peu, l'écheveau se dénoue, révélant de lourds secrets de famille et plusieurs assassins potentiels...

Avec tout le talent qu'on lui connaît, Malika Ferdjoukh manie l'art du scénario et dresse un sombre portrait de famille habilement mis en scène par Nicolas Pitz pour notre plus grand plaisir.

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Sombres citrouilles

Scénario : Malika Ferdjoukh - Dessin et couleurs : Nicolas Pitz

Éditions Rue de Sèvres, 2019 - 160 pages - 16€

✗: Du mal à mettre au clair les liens, familiaux ou non, de chacun.

✓ : De jeunes personnages attachants.

Une histoire riche et sombre ; entre passé et présent, histoires d'amour, de meurtres, handicap, etc.

Une chute finale intéressante, efficace, que je n'avais pas vu venir.

Les illustrations et les couleurs.

Merci aux Éditions Rue de Sèvres pour cet envoi. Celles et ceux qui ont leurs habitudes par ici, savent que Malika Ferdjoukh est une autrice dont les romans me plaisent énormément. Découverte avec Chaque soir à 11 heures, j'ai ensuite dévoré bon nombre de ses autres livres avec toujours beaucoup de plaisir - surtout pour les génialissimes sagas Broadway limited et Quatre sœurs ! Quant à Nicolas Pitz, même si on lui doit déjà l'adaptation en BD de La Bobine d'Alfred (autre roman de Malika Ferdjoukh), c'est avec Sombres citrouilles que j'ai découvert son travail.

La présentation de l'autrice et du dessinateur (dans le rabat intérieur) m'a beaucoup plu. Cela reste secondaire, mais ça m'a donné le sourire avant de commencer la lecture. Et puis, la première de couverture est joliment réussie, tout en restant sobre. Ces quatre visages, avec le titre central, donnent envie de tourner les pages, de se plonger dans le récit.

Si l'histoire, au final, est tout ce qu'il y a de compréhensible, j'ai parfois eu du mal à mettre au clair les liens, familiaux ou non, de chacun. Je ne sais pas si cela se ressent aussi à la lecture du roman ou si ça tient au passage à la BD. Mis à part cela, ce fut une très bonne lecture, parfaite pour la saison. Grâce à nos deux narrateurs ; Hermès et Madeleine, nous apprenons à connaître la famille Coudrier. Dont leur rendez-vous annuel du 31 octobre, pour fêter l'anniversaire de Papigrand. Ces deux adolescents et d'autres enfants plus jeunes de la famille (les jumelles Violette et Annette, ainsi que Colin-six ans) vont devoir se dépatouiller avec un cadavre, des secrets de famille, des amours cachés, un maître chanteur, un oncle disparu et une Mamigrand que tout le monde craint.

31 octobre oblige, les illustrations ont de belles couleurs automnales. Du vert et de l'orange à foison. Les traits des personnages sont agréables et facilement reconnaissables. De plus, le jeu de couleurs, lorsque les scènes sont de nuit, m'ont beaucoup plu. Tout comme les différences faites pour ce qui est présent ou passé. Bref, le travail de Nicolas Pitz met très bien en images le récit de Malika Ferdjoukh.

En quelques mots...
31 octobre | Collinière | Anniversaire | Réunion familiale | Cadavre | Secrets