Rosemary's baby

Guy et Rosemary, qui viennent d'emménager dans un immeuble bourgeois de l'Upper West Side new-yorkais, se lient rapidement d'amitié avec leurs voisins. Ces derniers sont charmants, attentifs aux moindres besoins de Rosemary, surtout depuis qu'ils ont appris qu'elle attendait un bébé, et rien ne devrait ternir la douce euphorie des nouveaux arrivants. Pourtant, peu à peu, le trouble gagne le jeune couple : ces regards bizarres et ces rêves malsains qui hantent les nuits de Rosemary sont-ils normaux ? L'atmosphère s'épaissit, le mystère devient angoissant...

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Rosemary's baby d'Ira Levin

Titre original : Rosemary's baby - Traduit par Elisabeth Janvier

Éditions Robert Laffont (Pavillons poche), 2011 - 357 pages - 9€

✗: /

✓ : L'ambiance. Particulièrement réussie !
Rosemary, à qui on s'attache, avec qui on doute.
Une lecture prenante jusqu'à la fin.

Point de Stephen King, finalement, pour finir ce mois d'octobre. Mais, un classique qui était dans ma wish list depuis longtemps ; Rosemary's Baby. De quoi frissonner aussi, je vous l'assure ! On s'attache à cette jeune femme, qui souhaite fonder une famille. Puis, on doute avec elle, se rend compte de ce qu'elle subit et qu'elle ne fait encore que soupçonner. À partir de là, impossible de reposer le livre. D'ailleurs, la lecture est très fluide, les pages se tournent facilement. 

Le début du roman est sur une note joyeuse, avec l'enthousiasme de Rosemary et Guy pour l'appartement qui leur est proposé au Bramford. Hutch, un ami, les met tout de même en garde, au vu d'histoires glauques sur de précédents locataires. Les jours passent, Rosemary et Guy rencontrent leurs voisins. La jeune femme va peu à peu se rendre compte du comportement étrange de son mari et se poser des questions sur les mauvais rêves qu'elle fait. La mise en place de l'ambiance est particulièrement bien réussie. Des premières pages joyeuses à la dernière page, il y a un monde !

L'histoire est finalement peu surprenante, les révélations étant amenées petit à petit et les sous-entendus de l'auteur suffisamment clairs. Les éléments effrayants ne sont pas présents à chaque phrase de chaque page. C'est plus subtil que cela. Ça plane autour de Rosemary, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus faire un pas sans qu'on craigne pour sa vie et sa santé mentale. L'ambiance de plus en plus pesante, les doutes sur Guy et les voisins, etc. Une manière de raconter l'histoire d'autant plus efficace. Quant à la fin, là, j'avoue que je ne savais pas réellement à quoi m'attendre, comment l'auteur allait bien pouvoir conclure. Eh bien, elle est dans la lignée de l'histoire. Ira Levin n'impose rien aux lecteurs. 

Bien que j'aie vraiment apprécié ce roman, je ne lirai probablement pas la suite Le fils de Rosemary, dont les critiques ne sont pas forcément très positives. En revanche, curieuse de voir l'adaptation, qui est apparemment excellente...

En quelques mots...
Couple | Bramford | Voisins | Grossesse | Satan