N'oublie pas mon petit soulier

Benjamin Varenne est comédien. Beau, drôle, célèbre... enfin presque. Le temps que sa carrière décolle. En attendant, il accepte un job de Père Noël aux grands magasins. Selfies avec enfants diaboliques, musique pourrie, chaleur étouffante... l'enfer sur terre. Victoire, sublime brune au caractère tempétueux, semble être l’apparition divine qui pourrait l'en extirper. Léger bémol : elle est mariée à un mafieux albanais, qui ne plaisante pas avec le code d'honneur. Vraiment pas.

Happé dans un engrenage de luxe et de violence qui le dépasse, Benjamin va devoir improviser. Et, contrairement à ce qu'il pense, ce n'est pas ce qu'il fait de mieux. Des palaces parisiens aux îles paradisiaques du golfe de Thaïlande, il ne risque pas d'oublier ce Noël. Et vous non plus.

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N'oublie pas mon petit soulier de Gabriel Katz

Éditions du Masque (Poche), 2018 - 309 pages - 8€

✗: /

✓ : Très entraînant et rocambolesque.
Un très bon moment de lecture et de rire.
Une révélation finale aux petits oignons !

Gabriel Katz est un auteur dont bon nombre de romans me tentent. Vu la période, N'oublie pas mon petit soulier était inévitable et j'ai bien vite accroché au style et à l'humour de l'auteur. Benjamin est beau, le sait, et en joue. Lorsqu'il croise la belle Victoire, il l'accoste... en costume de Père Noël, devant une ribambelle d'enfants qui attendent pour lui parler. Elle a la vingtaine, est légèrement snob et a deux gardes du corps collés aux basques. Faisant fi des gros bras, Benjamin réussit à attirer son attention. Mais, il devrait peut-être se méfier de la vieille belle-mère albanaise armée jusqu'aux dents...  J'ai l'impression qu'il ne s'est rien passé dans ma vie en trente-cinq ans, et qu'elle a décidé de tout rattraper en une semaine. Le voilà embarqué, malgré lui, dans une affaire rocambolesquement mortelle !

Beaucoup d'humour, pas mal de jurons, de la drague, des courses-poursuites, etc. C'est parfois lourdingue, mais ça a l'air tellement assumé que ça passe très bien ! Et puis, une fois embarqué.e.s dans cette histoire de dingue, auprès de Benjamin, l'envie est forcément là d'aller jusqu'au bout et de voir ce que l'auteur va bien pouvoir inventer encore. Même si le copain de Victoire reste finalement peu présent, physiquement parlant, la tension est bien maintenue. Et puis, Gabriel Katz nous lâche une info, à la fin, qui nous fait revivre le récit sous un autre angle. C'est plutôt malin.

Il est certain que je prendrais grand plaisir à retrouver Benjamin dans Quand tu descendras du ciel !

En quelques mots...
Paris | Comédien | Père Noël | Rencontre | Fuite