A Mélie, sans mélo

Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer toutes les vacances d’été chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé... Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie !

Mélie, le mélo, c’est pas son truc. Elle va passer l’été (le dernier ?) à fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi... le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique, Fanette, sa mère, qui va lui trouver un beau-père, Bello, son parrain, qui va agrandir sa bande de filleuls musiciens. Et puis, comme la vie est vraiment dingue des fois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour... Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !

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A Mélie, sans mélo de Barbara Constantine

Éditions Calmann-Lévy, 2011 - 244 pages - 14,90€

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✓ : La plume de Barbara Constantine. Drôle, touchante et tendre.
Les personnages. Les émotions. Le quotidien. Les amours.
Croiser des personnages d'autres romans de l'autrice.

Après avoir adoré Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom et bien apprécié Allumer le chat, je continue ma découverte des romans de Barbara Constantine. L'autrice a cette manière particulière de décrire le quotidien, de rendre unique et plein d'entrain des choses parfois très banales, d'embellir les relations (même quand elles sont compliquées).

"C'est trop long, toute une vie sans un grand amour."

Dès les premières pages, Mélie comprend que sa santé n'est pas au beau fixe. Elle décide de mettre cela de côté pour profiter de l'été en compagnie de sa petite-fille Clara qui vient le passer chez elle. Avec beaucoup d'humour, de tendresse et un bon grain de folie, nous passons des jours et des jours en compagnie de Mélie, Clara et tous les autres... au rythme des ronflements de Marcel. Encore une fois, j'ai été émue, touchée et j'ai également beaucoup souri. Ce mélange de générations est super attendrissant. Certains ont plus de vécu que d'autres, tous sont attachants. La vieillesse est un sujet aborder de manière douce et naturelle, sans pour autant éclipser la fin qui peut arriver d'un moment à l'autre. Nostalgique, joyeux, tendre, amoureux, Mélie et les autres vivent et ressentent, nous touchent et nous émeuvent.

"[...] Mélie savoure. Respire. Vit chaque seconde comme si c'était la dernière. Simplement. Sans mélo. De toute façon, ce n'est pas son genre, à Mélie, le mélo..."

En quelques mots...
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