Le Cri

À quelques kilomètres d’Oslo, l’hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l’inspectrice Sarah Geringën pressent d’emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu’il porte sur le front, s’est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort...

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Le Cri de Nicolas Beuglet

Éditions Pocket, 2020 - 558 pages - 9,50€

Faite partie de la saga Inspectrice Sarah Geringën

✗: La dernière phrase du résumé en dit trop.

✓ : Un thriller prenant et efficace.

Un personnage principal assez attachant.

Le mélange de faits réels et de fiction.

Appréciant les thrillers, Le Cri avait toutes ses chances de finir un jour ou l’autre dans ma PAL. Il en est sorti grâce à l’écriture accrocheuse de l’auteur – suite à quelques autres romans commencés et bien vite reposés (il y avait même un Stephen King et un Agatha Christie dans le lot !). Bref, j’ai eu du mal à trouver une lecture qui me tentait sur le moment et c’est l’écriture de Nicolas Beuglet qui a été la plus efficace.

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L'inspectrice Sarah Geringën doit affronter des problèmes personnels tout en enquêtant sur une mort suspecte dans un hôpital psychiatrique. Très vite, des soupçons pèsent sur le directeur, qui incendie le bâtiment, décidé à tout détruire. Plus Sarah creuse et interroge, plus les révélations l'amènent dans le passé et face à des pratiques médicales douteuses. Qui est le patient 488 et qu'a-t-il subi ? Ses recherches la mènent en France.

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L'ambiance angoissante du début, avec ce qui se passe à l'hôpital psy, retombe bien vite comme un soufflé. Ce qui est forcément dommage. Cependant, l'auteur ne nous lâche pas et nous repartons sur les chapeaux de roues avec Sarah, en France, pour nous enfoncer dans une affaire très prenante et dangereuse. Concernant les personnages, pas grand-chose à redire sur les méchants… qui le sont vraiment. Quant à Sarah, elle est plutôt attachante, mais n’en reste pas moins un personnage assez caricatural de ce type de lecture ; torturée par des événements de son passé, fonceuse, etc. De plus, côté cœur, ce n’est pas beaucoup plus original.

En bref, quelques bémols, mais un bon page-turner. Si le final nous permet de nous en tenir là, deux autres romans suivent avec Sarah Geringën (concernant des enquêtes différentes) ; Complot et L'île du Diable.

En quelques mots...

Norvège | France | Mort | Enquête | Passé | Expérience | Croyance

Avertissement (Trigger Warning) :

Je vous laisse surligner ci-dessous, si vous le voulez.

Cela peut divulguer une partie de l'intrigue.

⇾ infertilité - évocation du suicide et du viol - arme à feu - cadavre - torture - violence