Harry Potter and the Cursed Child

The Eighth Story.

Nineteen Years Later.

It was always difficult being Harry Potter and it isn’t much easier now that he is an overworked employee of the Ministry of Magic, a husband and father of three school-age children.

While Harry grapples with a past that refuses to stay where it belongs, his youngest son Albus must struggle with the weight of a family legacy he never wanted. As past and present fuse ominously, both father and son learn the uncomfortable truth: sometimes, darkness comes from unexpected places.

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Harry Potter and the Cursed Child by J.K. Rowling, John Tiffany & Jack Thorne

Published by Little, Brown and Company, 2016 - 343 pages - £20.00

Risque de spoiler si vous n'avez pas lu les sept tomes d'Harry Potter.

Évitez de lire cet avis si vous voulez garder toute la surprise de ce script !

Il est extrêmement difficile de parler de ce script sans vous en spoiler l'histoire. Le fait de ne pas y avoir complètement accroché, joue aussi. Retrouver les personnages qui ont marqué mon adolescence, dix-neuf ans après, est certes un plaisir. Tout comme revivre tous les moments forts par lesquels passent tous les jeunes sorciers. Le passage pour accéder au quai 9 3/4, le Poudlard Express, le Choixpeau magique, etc. Mais... Rien n'est finalement très nouveau.

Nous retrouvons Harry et Ginny, ainsi qu'Hermione et Ron, avec leurs enfants à King's Cross. Albus, le deuxième fils d'Harry, est sur le point de faire sa première entrée à Poudlard. La scène vous paraît familière ? C'est normal. Elle correspond au dernier chapitre du septième tome, le fameux "Dix-neuf ans plus tard". Avec Harry Potter and the Cursed Child, nous découvrons la suite, comment Albus a évolué. Le jeune garçon devient rapidement ami avec Scorpius Malfoy et se retrouve à Serpentard. Les années passent et il semble être de plus en plus en conflit avec son père et l'image que les autres ont de lui. Sous prétexte de prouver que son illustre père peut aussi faire des erreurs, Albus se lance dans une mission icensée, sans oublier d'entraîner son meilleur ami dans l'aventure ! La tournure des événements fait qu'ils vont finalement devoir affronter un réel danger (Oui, je me réjouis qu'il soit un peu en danger. C'est mal, je sais.)...

En mode fangirl...
• Les premières scènes correspondent au dernier chapitre du septième tome de la saga. Ensuite, nous suivons les années d'Albus à Poudlard et certaines scènes nous montrent Harry et les autres, au Ministère de la Magie, chez eux, etc.

• Retrouver les personnages qui ont été si présents durant toute mon adolescence est magique. Harry, Ron et Hermione, bien entendu. Mais, également, Drago, McGonagall et d'autres. Bref, ils ont vieilli, ont évolué, ont vécu et sont bien là, de nouveau devant nous.

•  Il est intéressant de voir les retombés que l'histoire et la bataille de toute une génération a pu avoir sur les enfants qu'ils ont désormais. J'ai apprécié rencontrer Albus et Scorpius. D'essayer de comprendre quel est leur caractère et voir la relation qu'ils ont avec leurs pères - Harry et Drago. Une amitié surprenante, deux jeunes garçons qui doivent supporter la réputation de leurs parents et qui n'arrivent pas à trouver leur place à Poudlard.

• Voldemort a été vaincu, mais le danger guette à nouveau. En témoigne les cauchemars d'Harry et sa fameuse cicatrice qui recommence à lui faire mal...

• Même si ce n'est pas mon genre préféré, j'ai trouvé agréable de lire cette histoire sous forme de script, avec toutes les didascalies et autres. En revanche, ce format a ses limites.

Oui, mais...
• Il serait réducteur de dire qu'Albus nous fait simplement sa crise d'ado... Même si c'est le sentiment que j'ai eu durant une bonne partie de cette lecture. Un gamin qui a du mal à gérer les exploits passés de son père. Un enfant qui a besoin de s'affirmer pour lui-même et non pour le nom qu'il porte. Bref, une tête à claques...

• ... qui n'est pas facile de comprendre, car l'histoire est finalement peu approfondie et le format script ne nous permet pas vraiment de ressentir et découvrir les pensées du jeune garçon. En roman, cela m'aura certainement plus plu.

• Scorpius et Albus usent et abusent des mêmes ficelles utilisées par le trio Harry-Ron-Hermione. Rien de bien nouveau dans ce qu'ils font.

• La vraie menace se voit comme le nez au milieu de la figure. Je sais, très belle expression... Le pseudo retournement de situation est plus que prévisible.

Une lecture agréable pour les nostalgiques de la saga ou la crise d'ado d'un gamin qui se cherche... avec de graves conséquences. À vous de voir. Trop peu approfondi et beaucoup de déjà-vu. Forcément, je suis un peu déçue. Là ou j'attendais de suivre la nouvelle génération, je me suis retrouvée avec une intrigue très tournée vers le passé... Je retiendrai surtout les quelques passages émouvants, le personnage de Scorpius et le très bel objet-livre. C'est déjà ça...

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