Le petit copain

Au sud des États-Unis, la pire des enfances attendait Harriet Cleve, dans l'ombre d'un frère assassiné, d'un meurtre jamais élucidé. Une famille détruite, un père enfui, une mère et une sœur anéanties. Lors de l'été de ses douze ans, la jeune fille se révolte. Elle veut savoir, et se venger. Elle sait que pour y parvenir, elle doit renoncer à sa propre adolescence et à ses rêves, affronter et défier le monde inconnu et menaçant des adultes. Et pour commencer, trouver de l'aide auprès d'un ami.

La magie du Sud profond, un roman noir et mystérieux dans la lumière du Mississippi, un style d'une envoûtante beauté : dix ans après Le maître des illusions, Donna Tartt est de retour avec un nouveau chef-d'œuvre.

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Le petit copain de Donna Tartt

Titre original : The Little Friend

Traduit par Anne Rabinovitch

Editions Pocket, 2004 - 847 pages - 9,40€

✗: Beaucoup de longueurs.
L'histoire s'éparpille souvent trop.
Encore des questions en tête, à la fin. 

✓ : Harriet est un chouette personnage à suivre.
Les deux derniers chapitres (les trois cents dernières pages).

Donna Tartt est principalement connue pour avoir écrit Le maître des illusions. Un classique que j'ai lu il y a un peu plus d'un an et dont je garde un souvenir assez fort. Avant de trouver Le petit copain dans une boîte à livres, je ne connaissais pas du tout ce roman. Le nom de l'autrice a joué dans mon envie de le lire et son résumé également.

L'histoire démarre sur un drame familial. La famille Cleve retrouve le jeune Robin, neuf ans, pendu à un arbre, dans le jardin. Douze ans après, c'est sa petite sœur Harriet que nous suivons. Elle qui était bébé à l'époque, a grandi entouré par ses grand-tantes et sa grand-mère, ainsi que sa sœur et sa mère. Toutes vivant dans le souvenir enjolivé de Robin. Faisant fi d'elles, Harriet va essayer de comprendre ce qui est arrivé, découvrir qui est coupable de la mort de son frère.

Le résumé ci-dessus correspond à ce qui nous est promis dans la quatrième de couverture et ce qui semble être mis en place au début du roman. Si j'ai aimé l'ambiance et le mystère à résoudre, l'histoire s'éloigne malheureusement bien vite de cela. Disons que le tout est enfoui dans des tonnes de longueurs... Alors, oui, ça peut être intéressant de suivre les aventures de deux jeunes enfants, laissés de côté par leurs familles, confrontés à des adultes parfois menaçants. Il y a des passages qui m'ont plus, que j'ai trouvé plus prenants que d'autres. Et puis, le duo que forment Harriet et son meilleur ami Hely est sympathique. De vrais casse-cous, pas encore prêts pour la puberté qui est pourtant toute proche ! Mais, j'en attendais clairement plus concernant la mort de Robin et de l'envie d'Harriet de débusquer le coupable.

"Harriet, le bébé, n'était ni jolie ni charmante. Elle était intelligente. 

Depuis qu'elle avait su parler, Harriet avait été une présence perturbatrice dans la maison des Cleve. Intrépide dans la cour de récréation, impolie avec les invités, elle répondait à Edie, empruntait des livres sur Gengis Khan à la bibliothèque, et donnait la migraine à sa mère."

Il faut croire que ça m'a quand même un minimum plu, car j'ai bel et bien lu ces presque 850 pages... L'autrice raconte bien, que voulez-vous. Simplement, l'histoire n'est pas toujours restée focalisée sur les sujets qui m'intéressaient le plus. Et, si les deux derniers chapitres sont davantage focus dessus, ainsi que sur la famille d'Harriet et le deuil avec, en prime, de l'action, j'ai fini le roman déçue par les questions que je me pose encore... Bref, très mitigée par cette lecture.

En quelques mots...

Mississippi | Alexandria | Enfants | Meurtre | Coupable | Aventures