La Belle aux oranges de Jostein Gaarder
Titre original : Appelsinpiken - Traduction de Céline Romand-Monnier
Éditions Seuil, 2003 - 219 pages - 14€
Georg, un adolescent de quinze ans vit avec sa mère et son beau-père. Il mène une vie très ordinaire jusqu'au jour où on lui remet une lettre de son père, décédé alors qu'il n'avait que quatre ans. Hormis quelques photos dans un album et deux ou trois films vidéo, Georg n'a pas de souvenir de son père.
Dans cette lettre d'adieux, son père lui raconte son amour pour la mystérieuse Belle aux oranges et l'interroge sur le sens de la vie. La Belle aux oranges est un hymne à la vie, à l'amour et au courage qu'il faut parfois pour emprunter les sentiers les plus difficiles de l'existence.
✘ : Au début, le contenu de la lettre est assez répétitif.
✓ : Un roman sur la vie, la mort et l'amour.
Une histoire d'amour comme un conte.
L'échange entre un père et un fils.
La Belle aux oranges est la traduction d'un roman norvégien.
Je ne connaissais pas du tout l'histoire et me suis laissé tenter par son résumé.
Georg a entre les mains une lettre que lui a écrite son père onze ans auparavant. Il se savait mourant et tenait à lui raconter une histoire - celle de sa rencontre avec la fameuse "Belle aux oranges", alors qu'il était encore étudiant. Depuis ta naissance, je me réjouis de te parler un jour de la Belle aux oranges. Aujourd'hui - c'est-à-dire à l'instant où j'écris -, tu es bien trop petit pour comprendre cette histoire. Elle sera donc un petit héritage que je te laisse. Elle restera quelque part à attendre un autre jour de ta vie.
Et maintenant ce jour est venu.
Si je n'ai pas été emballée plus que ça par le début de la lettre, que j'ai trouvé assez répétitive, plus ça avançait, plus j'ai accroché. Au fil des rencontres et des élucubrations du père de Georg, sur la vie de la fille qu'il ne peut oublier, on se prend au jeu, cherchant nous aussi à comprendre ses mystères.
La Belle aux oranges est tout à fois une rencontre, un conte, une histoire d'amour, un questionnement sur la vie et l'Univers, et un au revoir. Un beau récit. La construction du roman, en entremêlant des passages des lettres du père avec les réactions que cela provoque chez Georg - nous permet de vraiment lier ces deux êtres. Voir l'œil que le premier portait sur le monde, et le fait qu'il le partage avec son fils, est émouvant ; Ne viens pas me dire que la nature n'est pas un miracle. Ne viens pas me dire que le monde n'est pas un conte de fées. Celui qui ne l'a pas compris ne le comprendra peut-être pas avant que le conte soit sur le point de se terminer. On dispose alors d'une dernière chance d'arracher ses œillères, d'une dernière occasion de se frotter les yeux de stupéfaction, d'une dernière possibilité de s'abandonner à ce miracle dont on prend congé et que l'on va quitter.
En quelques mots...
Oslo | Relation père-fils | Lettre | Souvenirs | Histoire d'amour
Je ne connais pas, mais il a l'air sympathique :)
RépondreSupprimerOui, une très sympathique découverte.
SupprimerJe ne connaissais pas mais ça a l'air aussi émouvant que tendre et original. Merci pour cette jolie découverte.
RépondreSupprimerC'est bien résumé, oui :)
SupprimerUne histoire qui me semble très touchante. Je ne la connaissais pas, merci pour la découverte :)
RépondreSupprimerOn ne le voit pas tellement sur la blogo, c'est dommage.
SupprimerJe ne connaissais absolument pas ce livre, mais il a l'air sympa et touchant. Je le note :)
RépondreSupprimerContente de le faire connaître :)
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