Okuribi - Renvoyer les morts

Alors qu'il venait tout juste de s'habituer à sa nouvelle vie, Ayumu apprend que son père est une fois encore muté. Adieu Tokyo, c'est désormais à Hirakawa, un ville perdu dans les montagnes et rizières, qu'il faudra se reconstruire.

Au collège, l'adolescent découvre une classe de douze élèves. Ces derniers, menés par Akira, se livrent a priori à des jeux innocents. Des moqueries, des mises au défi, des vols de babioles. Un bon moyen pour Ayumu, l’étranger venu de la grande ville, de s’intégrer parmi ses nouveaux camarades dans ce petit établissement de province. Mais, au fil du temps, le garçon a commencé à remarquer. Les humiliations, les punitions, les coups, tous dirigés vers le doux Minoru. Que faire ? Intervenir ? Fermer les yeux ou risquer de se mettre les autres à dos ?

Un roman tout en tension, dans la lignée de Battle Royale, qui ne trouvera son dénouement qu'au jour de l'Okuribi, la fête des Morts...

Okuribi - Renvoyer les morts d'Hiroki Takahashi

Titre original : Okuribi - Traduit par Miyako Slocombe

Éditions HarperCollins, 2022 - 153 pages - 6,90 €

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Merci aux Éditions HarperCollins pour cette lecture.

Dernièrement, j'ai lu l'implacable et marquant La leçon du mal d'Yûsuke Kishi. Cela m'a donné envie de découvrir davantage d'auteurs•ices japonais•es et c'est comme ça qu'Okuribi - Renvoyer les morts a attiré mon attention. L'histoire me semblait intéressante, parlant du harcèlement scolaire et de certaines traditions du pays.

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Ayumu emménage, avec ses parents, dans un petit village. S'il s'intègre rapidement à sa classe, se liant d'amitié avec Akira, garçon qui semble en imposer aux autres élèves, il se rend compte que les jeux de celui-ci ne sont pas si anodins, peuvent très vite dégénérer et leurs camarades (tout comme lui) en faire les frais !

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Malgré quelques points positifs, c'est malheureusement un petit flop me concernant... J'ai eu du mal à être emportée par l'histoire, du mal à ressentir des émotions, et il y a un goût de trop peu concernant les traditions du pays - ayant à peine appris quelques détails sur O-bon. De plus, le manque de réaction des personnages eux-mêmes, vis-à-vis des violences, m'a dérangé. Tout comme, dans un autre registre, le fait que les filles de la classe soient quasiment inexistantes dans l'histoire... 

Si le parti pris de l'auteur de nous partager l'histoire de manière plutôt contemplative, fonctionne bien lorsqu'il s'agit de faire de belles descriptions de l'environnement dans lequel évolue les personnages, ce ton calme met une trop grande distance lorsqu'il faut nous faire ressentir des émotions. Certains personnages sont persécutés et violentés de manière ponctuelle durant le récit - cela aurait dû être poignant, marquant, nous faire sortir de nos gonds... Exception faite de la fin, qui nous fait comprendre que finalement aucun d'entre eux n'y échappent, je n'ai pas ressenti grand chose, ce qui n'est clairement pas bon signe.

Est-ce que je recommande ?

Pas vraiment... Mais, si vous tentez cette lecture, je vous souhaite d'y accrocher davantage que moi ;)

En quelques mots...

Japon | Collège | Élèves | Persécution | Tradition | O-bon

Avertissement (Trigger Warning) :

Je vous laisse surligner ci-dessous, si vous le voulez.

Cela peut divulguer une partie de l'intrigue.

⇾ violence - harcèlement scolaire