Dis-moi que la vie est belle de Barry Jonsberg

« Peut-être que nos vies ont besoin d’être bouleversées de temps en temps. Peut-être, ainsi, nous savons que nous sommes vivants. »

Entre le lycée, la semaine chez sa mère et le week-end avec son père, la vie de Cate s'écoule, douce et joyeuse. Alors pourquoi faut-il que tout s’effondre ? Lorsque sa mère décide de quitter Melbourne pour s’installer à Londres, Cate se retrouve face à un choix déchirant.

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Dis-moi que la vie est belle de Barry Jonsberg

Éditions Flammarion Jeunesse, 2024 - 328 pages - 18,90 €

VO : A Little Spark (2022) - Traduit par Faustina Fiore

• service presse •

Avertissement (Trigger Warning) :

Je vous laisse surligner ci-dessous, si vous le voulez. Cela peut divulguer une partie de l'intrigue.

⇾ accident de voiture - hôpital (coma) - tentative de suicide - maladie (cancer) - mort - deuil

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L’auteur a déjà sorti des romans traduits en français, chez Flammarion, mais c’est avec ce roman-ci que j’ai, pour ma part, eu l’occasion de découvrir son univers. Barry Jonsberg est un auteur australien et la majorité du roman Dis-moi que la vie est belle se passe à Melbourne.

« - Résoudre tous les problèmes du monde, ça me semble un excellent programme pour un vendredi soir. Et le truc cool, c’est que quand on aura fini, on pourra encore profiter du weekend.

- À la bonne heure, dit mon père. »

OVNI, licornes, famille et adolescence… Une femme et un homme se sont aimé•e•s et se sont séparé•e•s. Depuis plusieurs années, leur fille passe de l'un à l'autre jusqu'au jour où... Des décisions importantes à prendre viennent bouleverser la vie de Caitlyn Carson aka CC, quinze ans. Quand la vie s’en mêle et rajoute une nouvelle couche de problèmes et d'épreuves, l’adolescente essaie de garder le cap et de savoir ce qu’elle veut.

Le quotidien d'une ado lycéenne, se dépatouillant avec des parents divorcé•e•s, une meilleure amie qui en bave aussi, et l’ambition d’être publiée. Ce qui est beau avec ce roman, c'est que nous partons avec un récit YA finalement assez classique, qui parle de sujets importants à cet âge (famille, amitié & avenir), et que l'auteur nous mène vers un récit qui finit par nous émouvoir et nous prendre aux tripes.

« Les drames naissaient et s’éteignaient, pendant que le temps s’écoulait sans s’en soucier. »

Si vous aimez les romans de Marie Pavlenko, cela vaut la peine de jeter un œil à Dis-moi que la vie est belle - titre français qui colle tellement bien à l’histoire, comme un cri du cœur pour être entendu et rassuré, un cri d’amour dans lequel se mêlent aussi colère et tristesse. Un roman débordant de tendresse, d'humour et d'un je-ne-sais-quoi de fragile. Un gros coup de cœur pour la relation père/fille et leurs discussions qui démontrent si bien leur complicité et leur imagination. Il en va de même pour l'amitié entre CC et Elise. Il est bien possible que les larmes aient coulé durant la lecture des dernières pages...

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J'ai lu ce roman en avant-première il y a plusieurs semaines (ma chronique ci-dessus a été écrite à ce moment-là) et j'en ai fait une relecture lorsque j'ai reçu la version définitive. J'étais curieuse de voir s'il me toucherait toujours autant... et ce fut le cas. Des relations entre les personnages très bien travaillées, débordant d'amour ♥