hantée par les puissantes sorcières
Oni Yama, Kishi, du village du Sel,
cherche ses origines malgré le danger.
Waban, du village de Fange,
brave lui aussi l'interdit
pour tenter d'échapper au destin
des hommes de son village.
Leur rencontre peut-elle faire plier
humains cruels et créatures insondables ?
Deux destins liés dans l'ombre
puissante des bambous,
par-delà la violence des hommes
et la résilience des femmes.
Titre : Celle qui rêvait des tigres - Autrice : Élodie Chan
Éditeur : Sarbacane - Collection : Exprim'
Date de sortie : janvier 2025 - Nombre de pages : 187 - Prix : 15,50 €
• service presse •
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Avertissement (Trigger Warning) :
Je vous laisse surligner ci-dessous, si vous le voulez. Cela peut divulguer une partie de l'intrigue.
⇾ violence - agression sexuelle - viol - inceste - mort
Élodie Chan nous emporte avec poésie.
J'ai découvert l'autrice il y a quelques années avec Et dans nos cœurs, un incendie (Sarbacane, 2021). Entre temps, elle a aussi publié Tous nos rêves ordinaires (Sarbacane, 2023) que je n'ai pas lu. Et me voilà pour vous parler de Celle qui rêvait des tigres.
Quête initiatique.
Kishi et sa petite sœur Nuna vivent à Sel, recueillies par Mei et sa famille. Si la plus jeune a trouvé sa place, l'aînée peine à en faire autant, au risque de s'éloigner de sa sœur. Waban, lui, est né et a toujours vécu à Fange, destiné à prendre la relève de son père, à mettre sa santé en danger pour porter le soufre.
En tournant la première page de ce court roman, je ne savais pas réellement à quoi m'attendre, quelle portée aurait le texte, avec sa dimension fantastique et poétique. Derrière cette superbe couverture se trouve une histoire d'une grande richesse. Celle de Kishi et Waban, qui cherchent leur place ; le quotidien dans les villages de Sel et de Fange ; les gens qui vivent à leurs côtés ; la crainte commune des Oni Yama (les sorcières qui vivent dans la forêt). C'est aussi l'histoire d'un tigre que les habitant•e•s de Fange vaudraient chasser, du désir de certains qui écrase certaines, d'une rencontre, de magie...
Roman en vers libres.
L'écriture d'Élodie Chan est d'une belle sensibilité. Nous avançons et vibrons au rythme qu'elle nous impose. Pourtant peu friande de poésie, c'est une sensation que j'adore lorsque je lis des romans écrits en vers libres. Il me semble que cela laisse une jolie liberté aux auteurices de faire passer les émotions, de jouer avec le texte et les mots pour mettre en avant les messages qu'iels veulent faire entendre. Ici, une quête initiatique, un récit féministe où la sororité a sa place, une envie de liberté.
"Maudits soient les hommes s'ils pensentque les femmes dansent pour eux,murmure Waban."
Un roman qui a l'air beau et poétique. Je me le note !
RépondreSupprimerL'histoire a l'air très jolie, mais je reconnais que je ne suis pas à l'aise avec les textes en vers libres, alors par prudence je vais passer mon tour. 🙂
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les romans en vers libre et celui-ci semble porteur d'une belle richesse.
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