Au sein du prestigieux internat privé de St. Stephen, dans l'idyllique campagne du Norfolk, se dresse une austère bâtisse victorienne assez laide et en manque cruel d’entretien : le dortoir de Fleat House. Lorsque le corps sans vie d’un élève y est découvert, le directeur s'empresse de conclure à un tragique accident. Mais l'enquêtrice londonienne Jazz Hunter n'est pas de cet avis. En tentant de pénétrer le microcosme fermé que constitue le pensionnat, celle-ci apprend que la victime était un jeune homme arrogant qui avait beaucoup d'ennemis...
Tandis que les mystères et les mensonges se multiplient, Jazz se retrouve plongée dans un monde fait de jeux de pouvoir, de dépendances émotionnelles et d'affaires inachevées. Bientôt, ce sont des secrets vieux de plus de trente ans qui refont surface, bien plus sombres que ce qu'elle aurait pu imaginer.
Titre : Les Mystères de Fleat House - Autrice : Lucinda Riley
Titre VO : The Murders at Fleat House (2022) - Traductrice : Elisabeth Luc
Éditeur : Le livre de poche - Date de sortie : mai 2023
Nombre de pages : 480 - Prix : 9,70 €
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Avertissement (Trigger Warning) :
Je vous laisse surligner ci-dessous, si vous le voulez. Cela peut divulguer une partie de l'intrigue.
⇾ mort - suicide - harcèlement scolaire - bizutage - alcoolisme - agression sexuelle sur mineur
Livre lu dans le cadre du Cold Winter Challenge (Voyage en Scandinavie - Joulupukki)
Quand l'autrice de la saga Les Sept Sœurs (Charleston, 2015) s'essaye au roman policier.
Si j'ai, bien sûr, entendu parler de la saga qui a rendu l'autrice célèbre, c'est avec Les Mystères de Fleat House que j'ai découvert son travail et ça n'a pas été une totale réussite, malheureusement ! Il faut savoir que ce roman a été publié en 2022 et que, suite au décès de Lucinda Riley, son fils, Harry Whittaker, a décidé de respecter sa voix et de n'effectuer que quelques changements mineurs à ce texte écrit en 2006. Si je respecte ce choix, ça n'excuse pas les points négatifs du roman.
En toute honnêteté, vous m'auriez dit que c'était une femme de 70 ans qui avait écrit ce livre dans les années 80, ça ne m'aurait pas étonné. Sauf que... Ce livre a été écrit en 2006 et l'autrice avait, à cette époque, seulement une petite quarantaine d'années. À plusieurs reprises, des passages, mots ou choix concernant les personnages m'ont semblé bien trop dépassés (pour rester polie). Quelques exemples ? Pour commencer, le physique des personnages féminins est bien plus détaillé (et jugé) que celui des personnages masculins. Ensuite, ça me fait toujours doucement rire lorsque je lis que les adultes s'inquiètent du sexe entre les adolescent•e•s seulement quand les internats deviennent mixte... Pour un texte écrit en 2006, on peut s'attendre à ce que l'autrice ait connaissance de la communauté LGBTQIA+, non ? Surtout que l'homosexualité est évoqué dans l'histoire. Enfin, j'ai tellement pesté face à un passage entre Jazz et son ex-mari. Encore plus quand l'autrice choisie de parler de "magie de ce moment". C'est juste non, en fait ! Sans parler du comportement de ses soi-disant ami•e•s à certains moments.
Étonnement, il y a aussi des passages où le travail de Jazz est justement considéré, où elle semble être soutenue en tant que femme flic. Et le thème du harcèlement scolaire, au cœur du récit, est plutôt bien traité pour l'époque et vu le reste.
Un roman policier plutôt prenant.
Malgré des (gros) bémols, c'est un roman policier pas trop mal ficelé - surtout en sachant que c'est le seul que l'autrice a écrit. J'aime bien quand les intrigues policières mêlent passé et présent, ce qui est le cas ici. Un adolescent est retrouvé mort à Fleat House, dans un internat du Norfolk qui semble cacher bien des secrets. Erreur médicamenteuse, suicide ou meurtre ? Les choses se compliquent quand un autre mort est retrouvé... L'enquête est confiée à Jazz Hunter, qui doit aussi gérer ses problèmes personnels aka un ex-mari carrément imbuvable (encore une fois, restons polie 😈).
Même si les révélations ne sont pas toutes très surprenantes, l'autrice nous promène sans grand problème dans son intrigue, jouant avec les mystères et les révélations. Comme souvent avec les romans policiers, on se retrouve avec un nombre conséquent de personnages secondaires plus ou moins liés à l'enquête. C'était plutôt bien amené pour ne pas trop s'emmêler les pinceaux. Et dans l'ensemble, j'ai trouvé l'écriture (en tenant compte du travail de traduction aussi) efficace et prenante - preuve en est que malgré tout ce que j'ai à reprocher au roman, j'ai été au bout de ses 470 pages.
"Les erreurs font partie de l'existence. On se relève et on avance."
Oh tu n'as pas l'air totalement convaincue. J''ai ce livre dans ma pAL mais même si j'aime beaucoup les romans de Lucinda Riley, celui-ci ne m'emballe pas plus que ça ^^ Bon dimanche
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