Rebecca de Sunnybrook de Kate Douglas Wiggin

Quand Rebecca Rowena Randall arrive à Riverboro, ses tantes s'attendent à accueillir une enfant docile et bien élevée. A la place, débarque une fillette vive, imaginative et aux yeux noirs habités d'une lumière intense.

Titre : Rebecca de Sunnybrook - Autrice : Kate Douglas Wiggin

Titre VO : Rebecca of Sunnybrook Farm (1903)

Traducteur : Jacques Martine

Illustratrice : Myrtille Vardelle - Éditeur : Novel.

Collection : Les Trésors de la littérature anglophone

Date de sortie : octobre 2025 - Nombre de pages : 304 - Prix : 17,90 €

• service presse •

#rebeccadesunnybrook #classique #jeunesse

#katedouglaswiggin #editionsnovel

Les Trésors de la littérature anglophone

A l'instar de Katy Carr de Susan Coolidge, traduit pour la première fois en français chez Novel. et publié au mois d'avril dernier, Rebecca de Sunnybrook est considéré comme une œuvre incontournable de la littérature jeunesse. Moins connus en France qu'Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery et les Quatre Filles du docteur March de Louisa May Alcott, ce sont pourtant tous des "romans d'apprentissage au féminin" importants pour leur époque. 

Kate Douglas Wiggin

Née en 1856 aux États-Unis, l'autrice est principalement connue pour son roman Rebecca de Sunnybrook. Présentée comme une femme engagée et féministe avant l'heure, elle a aussi fondé une des premières écoles maternelles gratuites de Californie - je trouvais l'info sympathique à partager !

Rebecca de Sunnybrook

Les enfants Randall sont nombreux, mais la famille est pauvre, Aurélia décide d'envoyer une de ses filles chez ses sœurs ; Miranda et Jane Sawyer. Manque de chance pour ces dernières, qui auraient grandement apprécié héberger la douce Hannah, l'aînée des Randall, c'est la curieuse et vive Rebecca qui s'installe chez elles à Riverboro. La jeune fille va y apporter un peu de changement, bousculer le quotidien des deux femmes et créer, parfois, quelques petites tensions...

Novel. nous propose une magnifique édition à la couverture cartonnée de ce classique de la littérature jeunesse. J'ai aimé y trouver une jeune fille pleine d'énergie et de bonnes volontés face aux épreuves de la vie. J'ai aimé ce côté "tranches de vie" et la voir évoluer et grandir au fil du temps qui passe - d'une dizaine d'années jusqu'à ses dix-sept ans.. Son arrivée chez ses tantes, ses amitiés, son éducation et ses espoirs pour l'avenir. Si Miranda a du mal avec l'intrépide Rebecca, d'autres la voient déjà comme une future chanteuse ou romancière de talent ! De quoi passer un agréable moment de lecture. 

"Rebecca était le genre de personne qui, même en poussant une lourde charrue, n'oubliait pas d'admirer la beauté du sol qu'elle labourait, ni de lever les yeux vers le ciel."

Cela est dit dans la présentation de l'autrice, à la fin du roman, et cela se ressent, particulièrement durant les premiers chapitres ; Rebecca of Sunnybrook Farm (1903) a inspiré Lucy Maud Montgomery pour écrire Anne of Green Gables (1908). Et il est difficile de ne pas en dire un mot, ayant lu tous les tomes sur Anne ces dernières années. C'était d'ailleurs étrange de me rendre compte à quel point l'histoire des deux jeunes filles se ressemblent (l'histoire de fond autant que les personnages). Ceci étant dit, si j'ai apprécié Rebecca de Sunnybrook, Anne garde ma tendresse et la plume de Lucy Maud Montgomery ma préférence - pour l'intensité de ses personnages, des émotions ressentis et de ses descriptions de la nature.