13 minutes

« Je suis morte pendant treize minutes. Et maintenant je veux savoir pourquoi. »

Natasha, seize ans et reine du lycée de Brackston, ne se souvient pas comment elle a fini dans les eaux glacées de la rivière. La seule chose qu’elle sait : ce n’était pas un accident.

D’après le proverbe, il faut être proche de ses amis et encore plus de ses ennemis. Sauf que, au lycée, il est parfois difficile de les différencier.

Ses amies l’aiment, Natasha en est sûre. Mais ça ne veut pas dire qu’elles n’ont pas essayé de la tuer...

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13 minutes de  Sarah Pinborough
Titre original : 13 Minutes - Traduit par Florence Moreau

Editions Castelmore, 2018 - Lu en ebook - 9,99€

16,90 € en grand format

✗: Le tout reste inégal, bancal, peu surprenant. Je suis passée à côté de ce roman.

Des meilleures amies promptes à se rabaisser et à se cracher dessus.
Rien ressenti pour les personnages... À part de l'agacement. Beaucoup.

✓ : Avoir les points de vue de Tasha et de Becca (même si je n'ai apprécié ni l'une ni l'autre).
La deuxième partie, où l'enquête commence enfin. Même si ce n'est pas ouf.

Merci à NetGalley et aux Editions Castelmore pour cette lecture. Difficile de me faire un avis sur les écrits de Sarah Pinborough... Le premier livre que j'ai lu d'elle, La maison des morts, fut une déception, malgré une idée de base intéressante. En revanche, j'ai adoré Mon amie Adèle. Un récit dérangeant et tellement bien ficelé, avec du mystère. Après tout ça, j'étais curieuse de voir comment cela allait se passer avec 13 minutes, dont le résumé m'a intrigué, tout comme ce qu'allait bien pouvoir faire Natasha. Alors, ai-je aimé ?

La réponse est... malheureusement non. Que ce soit Natasha ou les autres, j'ai été saoulé par leur égocentrisme et leur superficialité. Tout est question de réputation, d'apparence, de manipulation. Dommage que la première partie donne autant envie d'abandonner la lecture. Des clichés et des personnages absolument pas attachants ou compréhensibles. Dommage aussi que le regain d’intérêt qu'apporte la deuxième partie s'essouffle aussi rapidement. Avec un dénouement qui, d'un certain côté, est intéressant, mais qui n'arrive pas à faire redresser le flop que fut cette lecture pour moi.

"Les mots couraient comme un fil barbelé autour de la communauté adolescente de leur petite ville, prêts à vous égratigner, à vous faire pleurer, à s'accrocher à vous."

Le côté psychologique, que j'avais aimé dans Mon amie Adèle, prend plus de place vers la fin... Mais ce n'est pas ouf. Le tout reste inégal, bancal, peu surprenant. Je suis passée à côté de ce roman. Une première partie catastrophique et une suite qui ne m'aura jamais totalement happé. Sans parler des scènes de sexe ou des conversations qui tournent autour du sujet. Je ne suis pas contre, quand ça reste spontané et réaliste. Après tout, elles sont adolescentes. Mais, là, le vocabulaire utilisé est vulgaire et poussif. Je ne compte même plus le nombre de fois où le terme "baiser" est employé.

Alors que Tasha est retrouvée gisante dans la rivière, ses deux meilleures amies, Jenny et Hayley, semblent préférer qu'elle ne se réveille jamais. Mais, lorsque la jeune fille émerge, elles l'entourent et essaient de savoir de quoi elle se souvient. Sont-elles responsables de cet accident ? Et, qu'en est-il de Becca, son amie d'enfance ?

"On est sans doute très différentes les unes des autres, nous les trois meilleures amies, mais on adore toutes les drames, dans la vie comme sur scène. Et surtout les pièces qu'on joue à l'école. Là, nous régnons."

Dans les points positifs, je peux citer les différents points de vue (celui de Tasha et celui de Becca) et les différents "supports" (extrait du journal tenu par Tasha, des échanges de SMS, etc.). Ainsi que le fait de vouloir connaître le fin mot de l'histoire. Malgré tout ce que je n'ai pas aimé dans ce roman, c'est ce point en particulier qui m'a fait tenir.

Finalement, ce roman plaira peut-être plus à ceux qui aiment les intrigues basées sur la popularité et les rivalités entre filles. Perso, ce n'est pas ce que j'attendais de cette histoire. Mais, malgré cette déception, je reste curieuse de découvrir certains des autres romans de l'autrice, comme la saga Contes des royaumes - qui, je l'espère, ne me décevra pas...

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Impossible de s'attacher à des personnages qui osent tenir ce genre de propos...

C'est une femme volumineuse, mais qui a l'air bien dans sa peau de grosse. Je doute qu'elle ait un jour mangé juste un carré de chocolat et jeté le reste de la tablette. N'a-t-elle donc jamais ressenti la pression de la perfection ? Oui, j'aurais aimé manger tout le chocolat et une personne comme elle l'aurait fait sans la moindre arrière-pensée. Je l'enviais presque.

Becca aurait voulu assurer à Amanda qu'elle n'avait pas à s'en faire, que personne n'avait jamais harcelé Hannah quand elles étaient jeunes. Que sa fille était trop terne, trop invisible pour ça. Qu'elle l'avait toujours été et continuerait à l'être.

Malheureusement, j'aurais pu citer de nombreux autres passages. Que ce soit venant de Tasha ou de Becca, c'est du pareil au même, dans la première partie surtout. Il faut savoir qu'Hannah est censée être une amie proche de Becca... Voilà à quoi se résume l'amitié dans ce roman. Du jugement mesquin et zéro soutien.

En quelques mots...

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